http://catholicapedia.net/Docuмents/cahier-saint-charlemagne/docuмents/C1040_Mgr_Lefevbre_Conference_assStPV-1976_verbatim.pdf
Extraits:
''...Le catéchisme était mis dans les mains des enfants, c’était ces vérités, bien sur on disait ce catéchisme n’est pas très adapté aux enfants parce qu’il emploie des mots qui sont des mots philosophiques, théologiques, mais qu’est-ce que vous voulez, ce sont par ces mots justement que nous connaissons la divinité, sans doute ces mots sont diffi ciles, aux pasteurs à les expliquer, aux prêtres à faire comprendre aux enfants, aux adultes, à faire comprendre ces magnifiques vérités qui sont données, mais ne changeons pas les mots, on peut pas mettre en substantiation dans la sainte eucharistie, le saint sacrifice de la messe, sacrifice de la messe, vrai sacrifice réel, présence réel du corps de Notre-Seigneur, présence substantielle de Notre-Seigneur, pas une présence réelle vague, spirituelle, qui serait aussi une présence réelle, non tout ça est bien défini par l’Eglise, on ne peut plus changer ces choses-là. Or dans le Concile Vatican II, on a employé rien que des termes équivoques, vagues, qui permettent d’avoir un esprit protestant, d’avoir un esprit complètement hérétique, et de lire ces choses là et dire : hé ben oui, ben, ça, ça me va bien, j’ai rien à dire à ça, j’ai rien à dire, je vois pas ce qu’il y a à contredire ça alors ; et de cet esprit équi voque, par désir de s’approcher du monde, par désir de se faire comprendre de l’homme moderne, par désir d’évoluer à la manière dont le monde technique et le monde scientifique évoluent, par cette espèce de…, je dirais, de complexe d’infériorité de certains hommes de l’Eglise devant les progrès des sciences, une espèce de complexe d’infériorité, l’Eglise n’évolue pas, alors elle a toujours les mêmes termes, les mêmes mots, les mêmes caté chismes, les mêmes cérémonies, le même sacrifice, faut qu’on change quoi, faut qu’on change, voilà les siècles qui montent, qui évoluent et on ne change rien ; on peut pas changer, encore une fois ce sont des choses qui sont directement reliées avec Dieu, Dieu est éternel, « Herie, Hodie et in Sæcula Jesus Christus, Herie, Hodie et in Sæcula » on l’a dit au samedi saint en mettant les grains d’encens sur le cierge qui représentait le Christ, le Christ est maître de tous les siècles, il y a rien à faire, une fois où on a fixé une vérité définitivement qui nous relie, qui nous dit exactement les dons que le bon Dieu nous a fait ou ce que nous sommes par rapport à Dieu, c’est éternel ce sera comme ça encore dans le ciel, ça ne changera pas, ça changera plus, c’est fini. Alors pourquoi dire non, non, non, il faut changer vous comprenez les gens ne comprennent plus, l’homme mo derne ne comprend plus, c’est pas possible, il faut se mettre dans le courant, maintenant on démocratise tout, la démocratie est partout, l’Eglise peut pas rester hiérarchique, c’est pas possible, cette espèce de monarchie de l’Eglise, qui se représente partout, c’est impossible, c’est inconcevable, l’homme moderne ne peut plus concevoir des choses comme ça, on peut plus concevoir l’autorité dans une personne, ainsi de suite et tout est comme ça. Mais Notre-Seigneur a défini ce qu’était l’évêque, l’épiscopat, le sacerdoce, c’est défini, c’est défini. Hé bien un caractère sacerdotal est un caractère sacerdotal on peut pas changer ça, ça sera toujours comme ça dans l’éternité, même dans l’enfer, ceux qui sont prêtres gardent leur caractère sacerdotal, qu’est-ce que vous voulez qu’on y fasse ? On veut en faire des Présidents, faut plus que le prêtre soit différent des fidèles, il faut l’amener au niveau des fi dèles, on peut plus supporter cette différence, cette hiérarchie, cette distinction, n’est-ce pas dans l’Eglise, c’est pas possible on peut pas supporter ça et c’est comme cela que la transformation de toutes les réformes ont été faites, toutes les réformes ont été faites dans cet esprit là, dans cet esprit de nivellement avec les pensées de l’homme moderne, nivellement avec les pensées de notre époque, avec les pensées de notre époque qui, disons le bien, sont des pensées maçonniques , sont des pensées maçonniques , sont les pensées de ceux qui sont les ennemis de l’Eglise ...
''...autant on est desséché lorsqu’on assiste à ces nouvelles messes ; le saint sacrifice de la messe, les sacrements les sacrements, prenez garde les sacrements sont empoisonnés aussi, les nouvelles formules sont empoison nées. Je ne dis pas qu’ils sont tous invalides, je ne dis pas même que la messe est invalide comme le dit facilement le père Barbara ; mais je ne dirai pas que toutes les messes sont invalides ; je ne dis pas que tous les sacrements soient invalides, ni qu’ils soient hérétiques, mais ils sont empoisonnés : ils ont une autre orientation, ils ont une autre con ception du salut des âmes. Voyez ! par exemple pour le baptême au lieu d’avoir une conception personnelle du salut de notre âme nous allons au baptême pour être sanctifié personnellement ; on porte un enfant sur les fonts baptis maux pour que cet enfant dans son âme soit sanctifié et que Dieu y habite, que l’Esprit Saint y habite au lieu du Démon ; « da locuм Spirítui Sancto » dit le prêtre, pour donner la place au Saint Esprit, il dit au démon : va-t-en laisse ta place au Saint Esprit ! et sanctifier personnellement cet enfant est maintenant rattaché à Dieu, rattaché à la vie divine, et puis sa vie pourra se développer ensuite dans tous les autres sacrements. Non maintenant c’est plus ça, c’est plus ça, la conception nouvelle des sacrements, nous faisons partie d’une so ciété collectiviste, voyez c’est le collectivisme… nous faisons partie d’une société, d’une communauté alors c’est dans la mesure où nous faisons partie de cette société que nous serons sauvés… alors il faut être initié à cette socié té par le baptême, le baptême devient un rite d’initiation à la communauté, le sacrement de confirmation confirmera cette appartenance à la société. L’eucharistie c’est l’expression de la société, l’expression de la communauté, un pain qu’on rompt ensemble qui nous rappelle ce qu’a fait ...''