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Author Topic: Valeurs Traditionnelles  (Read 255871 times)

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Éditions Saint=Rémi, Communiqué # 3 , 2011 Sermons de Mgr. M. Lefebvre
« Reply #15 on: December 19, 2025, 05:07:42 PM »
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    **************************************
    https://semperfidelis.over-blog.fr/article-les-sermons-de-mgr-lefebvre-en-livre-72559063.html

    ''...Brin de romarin
    26/04/2011 11:57

    Vous méconnaissez le dernier communiqué des ESR (et donc les derniers méfaits de Menzingen):

    3ème communiqué

    Chers correspondants des Editions Saint-Remi,

      Nous avons le regret de vous annoncer que nous sommes dans l'obligation de retirer de la vente

                Les Sermons de Mgr Lefebvre,

    suite à la décision du jugement en référé qui vient de nous être communiqué. La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui nous a assigné à ce jugement en référé, a été reconnue par le juge comme "vraisemblablement" détentrice des droits d'auteur sur les sermons de Mgr Lefebvre.

      Nous nous inclinons, et demandons maintenant à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, de bien vouloir publier tous les Sermons de leur évêque fondateur dans leur intégralité, puisqu'elle en revendique les droits si rigoureusement.
    Soulignons aussi, qu'il eût été plus conforme à l'enseignement de saint Paul, d'entamer avec nous une négociation amiable, plutôt que de nous assigner sous 48H00 en référé sans nous en avertir au préalable. En effet saint Paul ne nous dit-il pas : "Quand donc vous avez des différends pour les choses de cette vie, ce sont des gens dont l'Église ne fait aucun cas que vous prenez pour juges! [5] Je le dis à votre honte. Ainsi il n'y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse prononcer entre ses frères. [6] Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant des infidèles! [7]
    C'est déjà certes un défaut chez vous que d'avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller? [8] Mais c'est vous qui commettez l'injustice et qui dépouillez, et c'est envers des frères que vous agissez de la sorte! [9]
    Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu?" I Cor. VI, 4 - 9.

      Nous remercions Monsieur Joseph Lefebvre et Madame Toulemonde de nous avoir permis de faire connaître l’ensemble de ces sermons, complément indispensable de l’œuvre de leur frère. Nous n’oublierons jamais leur accueil courtois et enthousiaste.

      Nous remercions chaleureusement tous les amis des Editions Saint-Remi qui nous ont manifesté leur soutien et leur aide par des appels, des mots de sympathie, des dons et des commandes des ouvrages
    de notre catalogue. Nous faisons dire une messe à leur intention et une autre à l'intention de ceux qui nous ont fait ce procès. Que Dieu leur pardonne.

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    WalkTsin
    27/04/2011 10:53


    The measure of love is to love without measure.
                                     St. Augustine (354 - 430 AD)

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  • Note: Il parait avoir des Communiqués avec le même nom, #2, qui donne un peu de confusion, mais elles sont differentes. Ici c'est la Conférence  2ème.
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    http://www.a-c-r-f.com/docuмents/2011-04_La-Voix-des-Francs-020_Editorial.pdf


       Comme nous l'avions prédit dans notre communiqué ci-dessus, la FSSPX a fait interdire le lien que nous donnions sur Youtube pour écouter Mgr Lefebvre qui en 1976 dénonçait l'église conciliaire comme une loge maçonnique et l'impossibilité qu'un hérétique soit légitimement le Pape. Deux aspects de l'enseignement de Mgr Lefebvre qui sont battus en brèche depuis son décès en 1991, par les supérieurs de sa propre congrégation qu'il a fondée ! Lien pour télécharger la conférence de Mgr Lefebvre :
     http://www.a-c-r-f.com/son/1976-02 Mgr Lefebvre Conference-aux-As.-St-Pie-V sur-VII.mp3 Voici l’image qui apparaît sur le lien de Youtube ***

    : Dans sa dernière conférence aux séminaristes d’Ecône, quelques semaines avant sa mort (11 février 1991), Mgr Lefebvre conclut : la situation dans l’Eglise est plus grave que s’il s’agissait de la perte de la foi. C’EST LA MISE EN PLACE D’UNE AUTRE RELIGION, AVEC D’AUTRES PRINCIPES QUI NE SONT PAS CATHO LIQUES.1

        Cette phrase est absolument remarquable ! En tout, toujours, il n’y a qu’une seule vérité. Elle est parfois difficile à découvrir. Dans cette crise unique, aux conséquences dramatiques pour les âmes, mais aussi pour les sociétés, pour les nations, pour l’Eglise, cette phrase explique tout, résume tout, résout tout. Prononcée à Ecône, devant les séminaristes, quelques semaines avant sa mort, elle est l’ultime enseignement de Mgr Le febvre. Gardons-la bien gravée et méditons-la pour en tirer tout le profit : c’est la mise au pilon de l’hérésie de Vatican II.

     1. Mgr Tissier, Marcel Lefebvre, Une vie, page 639.

    ***. Le texte de la conférence ici,  février 1976 ,à l'Association de Saint Pie V, Écone?
    http://catholicapedia.net/Docuмents/cahier-saint-charlemagne/docuмents/C1040_Mgr_Lefevbre_Conference_assStPV-1976_verbatim.pdf
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    Éditions Saint-Rémi, Attestation, 29 mars, 2011
    « Reply #17 on: December 20, 2025, 11:28:16 AM »
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  • L'Attestation de L'abbé G., datée Nantes 29 mars, 2011. Pour Éditions Saint-Rémi.

    http://www.a-c-r-f.com/docuмents/2011-04_La-Voix-des-Francs-020_Editorial.pdf


    pour Guests:
    a-c-r-f.com/docuмents/2011-04_La-Voix-des-Francs-020_Editorial
    Extrait , page 6 du PDF.

    ''...que la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X n'a pas la pleine propriété de ces sermons et de ces conférences...''
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  • http://catholicapedia.net/Docuмents/cahier-saint-charlemagne/docuмents/C1040_Mgr_Lefevbre_Conference_assStPV-1976_verbatim.pdf

    Extraits:

    ''...Le catéchisme était mis dans les mains des enfants, c’était ces vérités, bien sur on disait ce catéchisme n’est pas très adapté aux enfants parce qu’il emploie des mots qui sont des mots philosophiques, théologiques, mais qu’est-ce que vous voulez, ce sont par ces mots justement que nous connaissons la divinité, sans doute ces mots sont diffi ciles, aux pasteurs à les expliquer, aux prêtres à faire comprendre aux enfants, aux adultes, à faire comprendre ces magnifiques vérités qui sont données, mais ne changeons pas les mots, on peut pas mettre en substantiation dans la sainte eucharistie, le saint sacrifice de la messe, sacrifice de la messe, vrai sacrifice réel, présence réel du corps de Notre-Seigneur, présence substantielle de Notre-Seigneur, pas une présence réelle vague, spirituelle, qui serait aussi une présence réelle, non tout ça est bien défini par l’Eglise, on ne peut plus changer ces choses-là. Or dans le Concile Vatican II, on a employé rien que des termes équivoques, vagues, qui permettent d’avoir un esprit protestant, d’avoir un esprit complètement hérétique, et de lire ces choses là et dire : hé ben oui, ben, ça, ça me va bien, j’ai rien à dire à ça, j’ai rien à dire, je vois pas ce qu’il y a à contredire ça alors ; et de cet esprit équi voque, par désir de s’approcher du monde, par désir de se faire comprendre de l’homme moderne, par désir d’évoluer à la manière dont le monde technique et le monde scientifique évoluent, par cette espèce de…, je dirais, de complexe d’infériorité de certains hommes de l’Eglise devant les progrès des sciences, une espèce de complexe d’infériorité, l’Eglise n’évolue pas, alors elle a toujours les mêmes termes, les mêmes mots, les mêmes caté chismes, les mêmes cérémonies, le même sacrifice, faut qu’on change quoi, faut qu’on change, voilà les siècles qui montent, qui évoluent et on ne change rien ; on peut pas changer, encore une fois ce sont des choses qui sont directement reliées avec Dieu, Dieu est éternel, « Herie, Hodie et in Sæcula Jesus Christus, Herie, Hodie et in Sæcula » on l’a dit au samedi saint en mettant les grains d’encens sur le cierge qui représentait le Christ, le Christ est maître de tous les siècles, il y a rien à faire, une fois où on a fixé une vérité définitivement qui nous relie, qui nous dit exactement les dons que le bon Dieu nous a fait ou ce que nous sommes par rapport à Dieu, c’est éternel ce sera comme ça encore dans le ciel, ça ne changera pas, ça changera plus, c’est fini. Alors pourquoi dire non, non, non, il faut changer vous comprenez les gens ne comprennent plus, l’homme mo derne ne comprend plus, c’est pas possible, il faut se mettre dans le courant, maintenant on démocratise tout, la démocratie est partout, l’Eglise peut pas rester hiérarchique, c’est pas possible, cette espèce de monarchie de l’Eglise, qui se représente partout, c’est impossible, c’est inconcevable, l’homme moderne ne peut plus concevoir des choses comme ça, on peut plus concevoir l’autorité dans une personne, ainsi de suite et tout est comme ça. Mais Notre-Seigneur a défini ce qu’était l’évêque, l’épiscopat, le sacerdoce, c’est défini, c’est défini. Hé bien un caractère sacerdotal est un caractère sacerdotal on peut pas changer ça, ça sera toujours comme ça dans l’éternité, même dans l’enfer, ceux qui sont prêtres gardent leur caractère sacerdotal, qu’est-ce que vous voulez qu’on y fasse ? On veut en faire des Présidents, faut plus que le prêtre soit différent des fidèles, il faut l’amener au niveau des fi dèles, on peut plus supporter cette différence, cette hiérarchie, cette distinction, n’est-ce pas dans l’Eglise, c’est pas possible on peut pas supporter ça et c’est comme cela que la transformation de toutes les réformes ont été faites, toutes les réformes ont été faites dans cet esprit là, dans cet esprit de nivellement avec les pensées de l’homme moderne, nivellement avec les pensées de notre époque, avec les pensées de notre époque qui, disons le bien, sont des pensées maçonniques , sont des pensées maçonniques , sont les pensées de ceux qui sont les ennemis de l’Eglise ...

    ''...autant on est desséché lorsqu’on assiste à ces nouvelles messes ; le saint sacrifice de la messe, les sacrements les sacrements, prenez garde les sacrements sont empoisonnés aussi, les nouvelles formules sont empoison nées. Je ne dis pas qu’ils sont tous invalides, je ne dis pas même que la messe est invalide comme le dit facilement le père Barbara ; mais je ne dirai pas que toutes les messes sont invalides ; je ne dis pas que tous les sacrements soient invalides, ni qu’ils soient hérétiques, mais ils sont empoisonnés : ils ont une autre orientation, ils ont une autre con ception du salut des âmes. Voyez ! par exemple pour le baptême au lieu d’avoir une conception personnelle du salut de notre âme nous allons au baptême pour être sanctifié personnellement ; on porte un enfant sur les fonts baptis maux pour que cet enfant dans son âme soit sanctifié et que Dieu y habite, que l’Esprit Saint y habite au lieu du Démon ; « da locuм Spirítui Sancto » dit le prêtre, pour donner la place au Saint Esprit, il dit au démon : va-t-en laisse ta place au Saint Esprit ! et sanctifier personnellement cet enfant est maintenant rattaché à Dieu, rattaché à la vie divine, et puis sa vie pourra se développer ensuite dans tous les autres sacrements. Non maintenant c’est plus ça, c’est plus ça, la conception nouvelle des sacrements, nous faisons partie d’une so ciété collectiviste, voyez c’est le collectivisme… nous faisons partie d’une société, d’une communauté alors c’est dans la mesure où nous faisons partie de cette société que nous serons sauvés… alors il faut être initié à cette socié té par le baptême, le baptême devient un rite d’initiation à la communauté, le sacrement de confirmation confirmera cette appartenance à la société. L’eucharistie c’est l’expression de la société, l’expression de la communauté, un pain qu’on rompt ensemble qui nous rappelle ce qu’a fait ...''
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    Msgr. M. Lefebvre, Messe du Jour - Noël - 1977
    « Reply #19 on: December 25, 2025, 12:55:55 AM »
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  • https://site-catholique.fr/?Sermon-de-Noel-de-Mgr-Marcel-Lefebvre-le-25-decembre-1977

      ''Msgr Lefebvre.
    Voici le Sermon de Noël « Ô Dieu qui avez voulu prendre une âme et un corps comme les nôtres pour nous annoncer cette Bonne Nouvelle » prononcé à Écône le 25 décembre 1977 à la « Sainte Messe du Jour de la Nativité du Seigneur » (Ad Tertiam Missam in Die Nativitatis Domini) par Monseigneur Marcel Lefebvre (1905–1991) qui fut Archevêque Catholique de Dakar et délégué apostolique pour l'Afrique française, Archevêque-évêque de Tulle en 1962 puis Supérieur Général de la Congrégation du Saint-Esprit et qui fonda en 1970 la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X (fsspx) et le Séminaire international d'Écône.

    Mes chers amis, mes bien chers frères,

      Les Saints Évangiles, dans la narration qu’ils nous font de tous les événements qui ont entouré la venue de Jésus ici-bas, l’Incarnation de notre Sauveur, nous manifestent l’action extraordinaire qu’ont eue les Saints Anges dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.

      Notre Seigneur n’étant pas encore venu. Notre Seigneur n’ayant pas encore paru en public pour accomplir cette évangélisation, il semble que Dieu ait voulu que ce soit d’abord les Anges qui en soient chargés.
    Remarquez que déjà pour le Précurseur, pour Saint Jean-Baptiste, c’est l’Ange Gabriel qui vient visiter Zacharie et qui lui annonce qu’il aura un fils qui sera le Précurseur du Sauveur.

      Mais Zacharie a douté de la parole de l’Ange et pourtant l’Ange lui dit explicitement : « Je suis Gabriel, l’Ange qui vient vous annoncer ces choses et parce que vous avez hésité à croire, vous serez muet jusqu’à la naissance du fils que Dieu vous envoie ».

      Et puis, c’est encore l’Ange  qui vient visiter la très Sainte Vierge Marie, qui vient aussi Lui annoncer la nouvelle extraordinaire qu’Elle serait la Mère de Jésus, qu’Elle serait la Mère du Sauveur. On pourrait croire, qu’aussi, la très Sainte Vierge a eu une certaine hésitation à accepter la parole de l’Ange.
    Mais non, si Elle fait une objection, c’est tout simplement parce qu’Elle veut garder sa Virginité et qu’Elle ne comprend pas comment gardant sa Virginité Elle peut être mère.

      Et l’Ange Lui explique, que l’Esprit Saint La couvrira de son ombre et que Celui qui naîtra d’Elle sera le Fils du Très-Haut. Alors, Elle prononça son Fiat.
    Et puis, ce sont encore les Anges qui dissiperont les doutes de Saint Joseph. Saint Joseph, en effet, ne connaissait pas le Mystère et la Grâce insigne dont était l’objet son épouse la Vierge Marie, il est inquiet. Il se demande comment la très Sainte Vierge peut être enceinte et il a l’intention de La quitter. Et voici qu’un Ange, en songe, lui apparaît et lui dit que cet Enfant que porte la Vierge Marie est né de l’Esprit Saint, qu’il n’hésite pas à prendre Marie pour épouse.
    Saint Joseph immédiatement obéit aux ordres de l’Ange et rejoint Marie.

      Ce sont encore les Anges qui apprendront aux bergers la Bonne Nouvelle. Les bergers sont effrayés par cette lumière qui les entoure, par cette annonce que leur fait cet Ange. Mais l’Ange leur dit : « Ne craignez point, je vous annonce une bonne nouvelle : Le Sauveur promis par les prophètes vous est né. Il est dans la Cité Sainte, la ville de Bethléem, cité de David. Vous Le reconnaîtrez, cet Enfant enveloppé de langes et entouré de la Vierge Marie et de Saint Joseph ».
    Et les bergers n’hésitent pas à aller trouver la Vierge Marie, Saint Joseph et de reconnaître en effet la vérité de la parole de l’Ange.
    Et tandis qu’ils s’éloignent pour se rendre à Bethléem, ce n’est plus seulement un seul Ange, mais c’est tout un groupe important d’Anges qui chantent dans le Ciel la Gloire de Dieu : « Paix aux hommes de bonne volonté ».

        Et ce n’est pas tout. Ce sont encore les Anges qui indiqueront et qui inspireront le vieillard Siméon, qui lui aussi reconnaîtra Jésus.
    Or, quel est le résultat de ce contact qu’ont les Anges avec les personnes qui ont cette Grâce insigne d’apprendre la nouvelle de l’Incarnation du Sauveur, ou de voir Jésus de leurs yeux ? Eh bien le résultat ce sera que ces personnes chanteront les louanges de Dieu.

      Zacharie chantera cet hymne magnifique le Benedictus. La Vierge Marie chantera son Magnificat. Les bergers chanteront aussi la Gloire de Dieu.
    C’est ce que dit la Sainte Écriture, après qu’ils avaient reconnu ce que les Anges avaient dit, ils rentrèrent chez eux en chantant les louanges de Dieu.

      Le vieillard Siméon chantera son Nunc dimittis. Par conséquent la nouvelle que Dieu nous annonce par l’intermédiaire des Anges, nous fait chanter les louanges de Dieu ; nous fait rendre un culte à Dieu, d’adoration, de remerciements, d’action de grâces. Nos âmes doivent s’élever vers Dieu et chanter ces cantiques, chanter notre joie, chanter nos remerciements, notre reconnaissance, notre gratitude à Dieu qui est venu pour nous sauver, pour nous délivrer de nos péchés.

      Car c’est bien cela qui est annoncé, à chacun de ceux qui ont eu cette grande Grâce d’avoir une des premières annonces de la Venue du Sauveur. C’est que c’est le Sauveur qui nous est envoyé. Celui qui nous rachètera de nos péchés.
    Seul Saint Joseph, dans son humilité, a voulu sans doute laisser toute la place à la très Saint Vierge Marie. Il ne se sentait sans doute pas digne du Trésor extraordinaire que Dieu remettait dans ses mains : la Vierge et l’Enfant.

      Et pourquoi, pourquoi Dieu n’a‑t-Il pas continué ce ministère de l’annonce de la Bonne Nouvelle par les Anges ? Puisqu’Il l’a fait à ce moment-là ? Pourquoi ne l’aurait-Il pas fait jusqu’à la fin des temps ? C’eût été sans doute, peut-être plus efficace. Nous ne savons pas. Mais non, Dieu ne l’a point voulu. Pourquoi ? Parce que quelqu’un qui était supérieur aux Anges devait venir : Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même.

      Il est le Roi des Anges. Par conséquent Dieu voulait que les Anges préparent la voie, préparent l’annonce à Celui qui est leur Roi ; à Celui qui est beaucoup plus qu’eux ; qui est leur Créateur. Ce n’est pas seulement un Ange qui est venu nous annoncer la Bonne Nouvelle, c’est Dieu Lui-même. Dieu Lui-même qui a voulu prendre une âme et un corps comme les nôtres, pour nous annoncer cette Bonne Nouvelle.

      Mais alors, il eût fallu que Notre Seigneur demeure parmi nous jusqu’à la fin des temps. Eh bien, ce n’est pas encore dans le dessein de Dieu. Le dessein de Dieu, c’est qu’il y ait des hommes, des hommes qui soient associés intimement au Sacerdoce de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour porter la Bonne Nouvelle à leurs frères. Voilà ce qu’a été l’intention de Dieu ; voilà ce qui a été le Plan Divin.
    Associer d’une manière tellement intime, des personnes qui seraient choisies pour être d’autres Prêtres, pour être d’autres Christs et qui eux répandraient la Nouvelle de la Venue du Sauveur.

      Et quel sera alors l’objet de leur prédication ? Comment Notre Seigneur concevra-t-Il, cette transformation des âmes ? Comment les âmes chanteront elles aussi des cantiques à la Gloire de Dieu, pour remercier Dieu des bienfaits qui leur sont donnés ?

      Eh bien, Notre Seigneur, dans sa Toute-Puissance et dans sa Bonté infinie, dans sa Miséricorde, a voulu qu’il y ait un sacrifice, que son Sacrifice continue jusqu’à la fin des temps, par la Consécration des Prêtres et que ces Prêtres seraient eux-mêmes chargés, non seulement de prêcher l’Évangile, d’annoncer la Bonne Nouvelle, mais de donner l’Esprit Saint, non plus à la manière dont les Anges ont pu le donner par leurs paroles, car il semble bien qu’à la parole des Anges, l’Esprit Saint est descendu sur les personnes qui étaient choisies par Dieu pour être l’objet de ses Grâces particulières.

      En effet, la très Sainte Vierge a été à la parole de l’Ange, remplie de l’Esprit Saint. Élizabeth, elle-même, simplement par la visite de la très Sainte Vierge, a été elle aussi remplie de l’Esprit Saint. Zacharie, le vieillard Siméon, Saint Joseph certainement, à l’annonce de l’Ange, ont été également remplis de l’Esprit Saint.
    Notre Seigneur n’a pas voulu qu’il en soit ainsi pour nous. Notre Seigneur a voulu, qu’à l’annonce de l’Évangile qui nous est faite, nous puissions nous convertir certes, mais Il a voulu instituer des Sacrements. Il a voulu instituer des signes qui nous consacreraient à Dieu ; qui répandraient en nous l’Esprit Saint.
    Nous recevons l’Esprit Saint par le Baptême, par la Confirmation. Par tous les Sacrements, l’Esprit Saint est vraiment répandu dans nos âmes. Et alors, l’effet des Sacrements en nous, devrait être que nous soyons dans l’action de grâces ; que nous soyons dédiés au culte de Dieu. Nous sommes consacrés, consacrés au culte de Dieu.

      Et c’est pourquoi, Saint Thomas dit si justement que le Baptême nous prépare à l’Eucharistie ; nous prépare au Saint Sacrifice qui est le cœur de tous les Sacrements ; qui est le centre, comme le soleil qui rayonne sur tous les Sacrements.

      Par le fait que nous sommes Consacrés à Dieu, par le fait que nous sommes Baptisés, le Prêtre a versé sur nous l’Eau Sainte du Baptême, qu’Il a oint notre corps par du Saint-Chrême et de l’huile des Catéchumènes, nous sommes Consacrés au culte de Dieu.

      Nous devons penser à cela, ressusciter en nous la Grâce de notre Baptême qui nous est donnée par Notre Seigneur Jésus-Christ et penser que, vraiment, nous sommes choisis par Dieu pour L’honorer, pour L’adorer, pour Le remercier, pour nous unir à Lui d’une manière toute particulière par son Esprit Saint, par tous les Sacrements.

      Notre Seigneur a voulu que toute la Société soit Chrétienne et qu’elle soit consacrée à Dieu et qu’elle chante les louanges de Dieu.
    Et c’est pourquoi il y a un Sacrement particulier pour le Mariage. Les époux doivent chanter la Gloire de Dieu. Ils sont consacrés, eux aussi, par le Sacrement du Mariage, pour Sanctifier la société qu’est la famille.
    Et plus encore. Notre Seigneur a voulu que toute la Société soit consacrée, consacrée à la louange de Dieu, à la gloire de Dieu, à ces chants qui ne devraient jamais finir et continuer dans l’éternité, par le Saint Sacrifice de la Messe. Par la Sainte Eucharistie qui ne peut pas se séparer de la Croix de Notre Seigneur. C’est le Sacrement de la Société, le Sacrement qui unit, non pas seulement une famille, mais toutes les familles, toute la Société, les princes, les magistrats, tous ceux qui ont une fonction dans la Société sont appelés aussi à venir assister au Saint Sacrifice de la Messe. Ils doivent chanter eux aussi – ils sont consacrés par Dieu – pour chanter les louanges de Dieu. Et toute la foule des fidèles unis au Prêtre, autour de l’Autel, doit chanter les louanges de Dieu. C’est toute la Société qui doit être consacrée à Dieu. Voilà ce que Notre Seigneur Jésus-Christ a voulu. Voilà ce qui est dans le plan de Dieu.

      Mais nous aurons garde d’oublier que le vieillard Siméon a dit à la très Sainte Vierge : « Votre cœur sera transpercé d’un glaive » et « votre Fils sera un signe de contradiction ».
    Et ce signe de contradiction, qu’est Notre Seigneur, qu’est Jésus, révélera, dit le vieillard Siméon, les pensées intimes des hommes. Eh oui, Notre Seigneur Jésus-Christ se présente à nous, aujourd’hui et tous les jours de l’année. Il est à la porte de notre cœur. Il frappe et nous demande de L’aimer ; Il nous demande de Le suivre ; Il nous demande d’obéir à ses Commandements.
    Quelle sera la réponse des hommes ? Il y en a qui refuseront et il y en a qui accepteront. Et voilà que les pensées intimes des hommes se révèlent à l’appel de Notre Seigneur Jésus-Christ.

      Alors, en ce Jour de Noël, nous devons demander que les Grâces que Notre Seigneur Jésus-Christ est venu nous apporter, soient répandues toujours davantage dans le monde. Or, malheureusement, nous sommes bien obligé de constater, qu’à notre triste époque, les voix se taisent. L’Évangile est falsifié ; même nos Sacrements sont dénaturés ; notre Messe Elle-même devient une messe dont on ne sait plus exactement ce qu’elle est, qui n’a plus de définition.
    Alors, nous pouvons et nous devons être inquiets et nous devons être angoissés devant cette situation déplorable, qui a pour résultat l’Apostasie générale.
    Nous ne pouvons pas abandonner Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas abandonner ce que Notre Seigneur Jésus-Christ a institué : son Saint Sacrifice de la Messe, ses Sacrements, son Évangile, son Enseignement. Nous devons rester fermes dans la Foi et dans les Sacrements que Notre Seigneur Jésus-Christ est venu nous apporter. C’est cela qui sera certainement l’assurance du renouveau de l’Église.
    Chers parents Chrétiens, gardez fidèlement le Catéchisme qui vous a été enseigné dans votre jeunesse. Enseignez-le à vos enfants. Apprenez à vos enfants ce qui vous a été appris à vous-mêmes. Apprenez-leur ce qu’est le Saint Sacrifice de la Messe, la Croix de Jésus. Apprenez-leur ce qu’est le Baptême, ce qu’est leur Confirmation, ce qu’est la Sainte Communion et alors vous leur transmettrez vraiment ce que Notre Seigneur Jésus-Christ a voulu vous donner à vous-mêmes. Ce que vous avez de plus cher. Soyez fidèles, fidèles à l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ.

      Et vous, mes chers amis, malgré les persécutions, malgré les difficultés, malgré les calomnies qui peuvent peser sur vous, vous serez fidèles aussi. Fidèles à l’enseignement des Saints Anges, de ces Anges qui ont annoncé le Sauveur, qui ont annoncé Notre Seigneur Jésus-Christ et qui ont répandu l’Esprit Saint dans les âmes. Fidèles à Notre Seigneur Jésus-Christ, fidèles à la Sainte Église, voilà ce que vous serez. Et si vous faites cela, soyez sûrs qu’un jour le Bon Dieu vous bénira ; que le Bon Dieu vous donnera toutes les Grâces dont vous aurez besoin.

      Allons donc à la Crèche aujourd’hui et demandons à la très Sainte Vierge Marie, demandons à Saint Joseph, de mettre dans nos cœurs, dans nos âmes, les sentiments qui faisaient battre leur cœur vis-à-vis de Notre Seigneur, vis-à-vis de Jésus qu’ils adoraient et qu’ils aimaient.

    Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

    +L 1977

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        [LA VEILLÉE DE LA NATIVITÉ DE NOTRE SEIGNEUR ]

      SUR LA JOIE QUE SA NAISSANCE DEVRAIT INSPIRER

        « La voix de la joie a résonné dans notre pays, la voix de l'exultation et du salut dans les tentes des pécheurs. Un bon mot a été entendu, un mot de consolation, un discours plein de joie, une rumeur digne de toute acceptation.

      Chantez des louanges, Ô montagnes, et tous les arbres des bois. Frappez vos mains devant la face du Seigneur, car il vient. Écoutez, o ciel, et écoutez, o terre ! Sois étonné, et laisse chaque créature faire la louange ; mais toi au-delà des autres, Ô homme ! »

        JÉSUS-CHRIST, le Fils de Dieu, est né à Bethléem de Juda.

      Quel cœur est si pierreux pour ne pas être adouci à ces mots ? Quelle âme n'est pas fondue à cette voix de son bien-aimé ? Quelle annonce pourrait être plus douce ? Quelle intelligence est la plus enchantante? Est-ce que c'était jamais entendu auparavant ? Ou quand le monde a-t-il déjà reçu de telles informations ?

      Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est né à Bethléem de Juda.

      Ô mot court, racontant la Parole éternelle abrégée pour nous ! Ô mot plein de délices célestes ! Le cœur est opprimé par sa douceur moelleuse et aspire à déverser ses richesses redondantes, mais les mots refusent leur service. La musique de ce court discours est tellement écrasante qu'elle perd la mélodie si un iota est changé.

      Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est né à Bethléem de Juda.

        Ô Nativité d'une sainteté impeccable ! Ô naissance honorable pour le monde, naissance agréable et bienvenue aux hommes, en raison de la magnificence du bénéfice qu'elle confère ; naissance incompréhensible pour les anges, en raison de la profondeur et du caractère sacré du mystère ! Dans toutes ses circonstances, il est merveilleux en raison de son excellence et de sa nouveauté singulières. Son précédent n'a pas été connu, et son genre n'a jamais suivi.

      Ô naissance seule sans chagrin, seule sans honte, libérée de la corruption, non déverrouillant, mais consacrant le temple du sein de la Vierge ! O Nativité au-dessus de la nature, mais pour le bien de la nature ! Le dépasser par l'excellence du miracle, le réparer par la vertu du mystère ! Qui déclarera cette génération ? L'ange l'annonce. Le pouvoir tout-puissant l'éclipse. L'Esprit du Très-Haut vient sur lui. La Vierge croit. Par la foi, elle conçoit. La Vierge donne naissance. La Vierge reste vierge. Qui n'est pas rempli d'étonnement ? Le Fils du Très-Haut est né.

      Le Fils, engendré de Dieu avant tous les âges, est Incarné ! La Parole est devenue un nourrisson ! Qui peut admirer suffisamment ? Et ce n'est pas une Nativité inutile, une condescendance superflue de la Majesté Infinie.

      Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est né à Bethléem de Juda.

      Éveillez-vous, vous qui êtes couchés dans la poussière - éveillé et loué. Voici, le Seigneur vient avec le salut. Il vient avec le salut, Il vient avec l'onction, Il vient avec la gloire. Jésus ne peut venir sans salut, Christ ne peut venir sans onction, ni le Fils de Dieu sans gloire. Car il est lui-même le salut, il est l'onction, il est la gloire, comme il est écrit, "Un fils sage est la gloire de son père." 1

      Heureuse l'âme qui a goûté ce fruit du salut, et qui est attirée à "courir dans l'odeur de ses onguents"2 pour qu'elle puisse "voir sa gloire, la gloire de l'unique-né du Père".

      Prenez courage, vous qui étiez perdus : Jésus vient chercher et sauver ce qui a été perdu. Vous les malades, retournez à la santé : Christ vient guérir le contrit du cœur avec l'onction de sa miséricorde. Réjouissez-vous, vous tous qui désirez de grandes choses : le Fils de Dieu descend à vous, afin qu'il fasse de vous les co-héritiers de Son royaume. Je te suis donc, ô Seigneur, guéris-moi, et je serai guéri ; sauve-moi, et je serai sauvé ; glorifie-moi, et je serai glorieux. Alors, en effet, mon âme bénira le Seigneur, et tout ce qui est en moi louera Son Saint Nom, quand Il aura été miséricordieux à mes iniquités, aura guéri mes infirmités et aura rempli mon désir de bonnes choses.

      En raison de ces trois précieux dons de salut, d'onction et de gloire, il est réconfortant d'entendre que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est né. Car pourquoi est-il appelé Jésus, mais parce qu'il sauvera son peuple de ses péchés ? Pourquoi a-t-il voulu être nommé Christ, mais parce qu'il adoucira le joug de sa loi par l'onction de sa grâce ? Pourquoi le Fils de Dieu a-t-il été fait homme, mais pour faire des hommes les fils de Dieu ? Qui résistera à sa volonté ? Si Jésus justifie, qui peut condamner ? Si le Christ guérit, qui peut blesser ? Si le Fils de Dieu exalte, qui nous fera tomber ?

      Puisque Jésus est né, que tous ceux que la conscience du péché a condamnés comme méritant un châtiment éternel se réjouissent. Car la compassion de Jésus dépasse tous les crimes, aussi grand que soit leur nombre et leur énormité. Puisque le Christ est né, que celui qui fait la guerre aux vices inhérents à notre nature se réjouisse. Aucun désordre de l'âme, aussi invétéré soit-il, ne peut résister à l'onction que le Christ apporte. Puisque le Fils de Dieu est né, que celui qui désire de grandes choses se réjouisse, car un grand gratifiant vient. « C'est l'héritier » ; recevons-le avec dévotion, « et l'héritage sera le nôtre. » Car Celui qui nous a donné son propre Fils, comment n'a-t-il pas tout donné avec lui ? Que personne ne croie, que personne ne doute ; nous avons un témoignage très digne de confiance.

      « La Parole a été faite chair et a habité parmi nous. »

      Le Fils unique de Dieu désirait avoir des frères, afin qu'il puisse être le premier parmi de nombreux frères. Même la fragilité humaine n'a aucune raison d'hésiter. Il est devenu le frère des hommes ; Il est devenu le Fils de l'homme ; Il est devenu homme. « Et Homo factus est. » Et, si l'homme pense que c'est incroyable, le sens impose la croyance.

      Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est né à Bethléem de Juda.

      Voici quelle condescendance ! Ce n'est pas dans la ville royale de Jérusalem, mais à Bethléem, qui est la moindre des milliers de Juda. Ô Bethléem ! Ô petite Bethléem ! Autrefois petit, maintenant magnifié par le Seigneur ! Il t'a magnifié qui, bien que grand, est devenu petit en toi. Réjouis-toi, Ô Bethléem, et fais des vacances dans tes rues avec des chants d'Alléluia !

      Quelle ville, en apprenant ta bonne fortune, ne t'enviera pas cette écurie la plus précieuse et la gloire de sa mangeoire ? Dans tout le monde entier, ton nom est maintenant célébré, et toutes les générations t'appellent béni. Partout, des choses glorieuses sont dites de vous, O petite ville de Dieu. Partout est chanté : "Un homme est né en elle, et le Très-Haut lui-même l'a fondée." 3 Partout où il est proclamé, partout où il est fait savoir que

      Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est né à Bethléem de Juda.

      Il n'est pas non plus ajouté oisivement " de Juda". Ce mot nous rappelle la promesse de Dieu à nos pères. "Le sceptre ne sera pas pris de Juda, ni le chef de sa cuisse, jusqu'à ce qu'il vienne qui doit être envoyé, et il sera l'attente des nations." 4  « Car le salut est aux Juifs ; »5 « le salut jusqu'aux extrémités de la terre. » 6 Jacob dit à Juda : " Que tes frères te louent ; tes mains seront sur le cou de tes ennemis. 7 Toutes ces paroles que nous voyons accomplies en Christ, qui, montant sur le haut, a conduit la captivité captive, mais n'en a tiré aucun avantage terrestre, mais a plutôt donné des dons aux hommes. Ces prophéties et d'autres similaires sont rappelées à l'esprit par les mots "Bethléem de Juda".

      Et nous n'avons pas besoin de nous demander si quelque chose de bon peut venir de Bethléem ; il nous suffit de savoir que notre Seigneur a voulu y naître. Car il y avait sans aucun doute dans le monde des palais nobles qu'Il aurait pu juger dignes de son choix - des palais où le roi de gloire aurait pu être reçu plus honorablement; mais ce n'est pas pour les acheter qu'il est venu de son trône royal. Dans sa main gauche se trouvaient les richesses et la gloire ; dans sa main droite la longueur des jours.8  Il y avait un approvisionnement sans fin de ces trésors au ciel, mais la pauvreté ne pouvait pas s'y trouver. La Terre abondait et surabondait dans ce genre de marchandise, et les hommes ne connaissaient pas sa valeur. Le Fils de Dieu le désirait. Il est descendu du ciel pour le faire sien, et donc nous le rendre précieux par son choix. Orne ta chambre nuptiale, Sion, Ô âme pieuse, mais avec humilité, mais avec pauvreté. Ce sont les bandes qui plaisent à notre Enfant Jésus ; ce sont les robes riches dans lesquelles Marie nous dit qu'il aime être vêtu. Sacrifie à ton Dieu les abominations des Égyptiens. Rappelez-vous aussi que c'est à Bethléem de Juda que Jésus est né ; et soyez très prudents de vous y trouver, de peur qu'Il ne soit reçu par vous.

      Bethléem est la maison du pain ; Juda signifie confession ou louange.

      Si, donc, vous reconstituez votre âme avec la nourriture de la Parole divine, le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ, et recevez pieusement le Pain qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde ; si le vaisseau de votre corps est rendu fort et capable de tenir le vin nouveau en étant rafraîchi et renforcé avec Sa chair nouvelle et glorifiée ; si, de plus, vous vivez par la foi, et que vous n'avez pas besoin de pleurer parce que vous avez oublié de manger votre pain, alors, en effet, vous êtes devenu un Bethléem adapté pour recevoir le Seigneur.

      Mais voyez que l'éloge ne manque pas. Mettez la louange et la beauté, ce sont les vêtements que Christ approuve chez ceux qui le servent. L'apôtre vous les recommande en quelques mots : « Car l'homme croit dans son coeur et Dieu le rend juste devant lui; l'homme affirme avec sa bouche et Dieu le sauve;  « 9 Que la justice soit donc dans le cœur, la justice qui est de la foi. Cela seul a la gloire devant Dieu. Que la confession soit aussi dans la bouche pour le salut, et vous êtes sûrs de recevoir Celui qui est né à Bethléem de Juda, Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

    1. Prov. x. i.

    2. Cant.i. 3.

    3. Ps. Lxxxvi. 3, 5.

    4. Gen. xlix. 10.

    5. St. Jean IV. 22.

    6. Actes xiii. 47, et Isa. xlix. 6.

    7. Gen xlix. 8.

    8. Prov. iii. 16.

    9, Rom. X. 10.

    De : Sermons de St. Bernard sur l'Avent et Noël

    https://ia903208.us.archive.org/33/items/sermonsofstberna00bernuoft/sermonsofstberna00bernuoft.pdf

    Compilé de l'édition (1508), en lettres noires.
    pp.75 - 81
    Traduction de l'Anglais (iPhone)

    [Principalement pour les couvents]

    Benzinger Bros. 1909

    Saint Bernard, priez pour nous.

    2025 AD.
    The measure of love is to love without measure.
                                     St. Augustine (354 - 430 AD)