Audio seulement.27 mai, 1976, Montréal, Canada.https://transmettrelatradition.blogspot.com/2025/08/conference-de-mgr-lefebvre-montreal-27.htmlMesdames, messieurs, Je suis heureux de me retrouver parmi vous pour quelques instants, puisque je ne suis que de passage cette fois-ci, alors que la fois dernière je suis tout de même resté je pense une bonne huitaine de jours au Canada. Cette fois-ci, je ne passe qu’un jour et demi, puisque demain je m’embarque pour Paris, où j’ai des confirmations aussi à donner dimanche prochain. Je reviens en effet des Etats-Unis très encouragé parce que j’ai pu voir, j’ai pu entendre.
Il ne fait aucun doute que beaucoup de catholiques, aux États-Unis, ont les mêmes sentiments que ceux que vous avez, les mêmes désirs, les mêmes convictions. Et il me semble que c’est là un signe que l’Esprit-Saint agit et ne veut pas que son Église catholique disparaisse, car, lorsqu’on entend ce qui se fait dans l’Eglise, malheureusement dans l’Eglise officielle, parfois même de la bouche de certains évêques. On est stupéfait de penser que certains évêques peuvent vraiment détourner de la foi catholique leurs propres fidèles, et manquer ainsi à tous leurs devoirs. C’était quand je suis passé à Houston, c’est le cas des archevêques d’Houston, qui demandaient comme condition aux enfants qui devaient recevoir la confirmation, d’aller passer quelques temps chez les pasteurs protestants, et chez les rabbins pour pouvoir entendre, et écouter la doctrine des pasteurs et la doctrine juive. Et cela ils devaient le faire avec leurs parents. Les parents devaient se rendre chez les protestants et chez les juifs pour écouter la doctrine enseignée par les protestants et par les juifs! C’était une condition sine qua non pour recevoir le sacrement de confirmation. Invraisemblable! on se demande si c’est possible; or j’ai vu cela écrit dans les journaux d’Houston.
Evidemment on dira c’est un exemple, c’est une exception. Mais quand ça vient de la part des évêques, c’est tout de même une chose très grave. Et l’on peut dire que ce n’est pas là une exception. Car si les évêques, d’une manière générale, ne vont pas aussi loin que cet archevêque d’Houston, il n’en est pas moins vrai, qu’ils mettent dans les mains de millions d’enfants, un catéchisme qui n’est plus orthodoxe. Un catéchisme qui n’est plus catholique. C’est ce que m’avait dit d’ailleurs le cardinal Wright, quand j’ai parlé du catéchisme canadien au cardinal Wright à Rome. Il est chargé de tous les catéchismes, et vous savez qu’ici, j’avais répété les paroles du cardinal Wright, non pas au mois de novembre dernier, mais dans une conférence je crois que je l’avais fait peut-être sous les hospices, de la Maison St. Michel de Vers-demain. Et cette parole a été rapportée évidemment au cardinal Wright, qui n’a pas été content du tout que je diffuse une parole qu’il m’avait dit dans son bureau. Mais il m’avait dit explicitement: « oui, en effet, ces catéchismes canadiens ne sont pas catholiques.» J’avais dis au cardinal Wright: « mais pourquoi vous qui êtes chargés des catéchismes dans le monde entier, pourquoi ne l’interdisez-vous pas? -Ah! mais vous comprenez, c’est impossible, c’est la conférence épiscopale, qui est chargée de diffuser les catéchismes, il nous est impossible d’intervenir partout, d’intervenir dans toutes les circonstances. »Alors, j’ai eu l’occasion de le lui redire lorsque les trois cardinaux m’ont interrogé à Rome l’année dernière au mois de mai, un peu avant, au mois de mars, j’ai eu l’occasion de redire au cardinal Wright, je lui ai dis :
« Vous qui êtes chargés de tous les catéchismes du monde entier, qu’est-ce que vous avez fait de ces catéchismes? Qu’est-ce que vous avez fait pour empêcher ces catéchismes? Songez que vous avez la responsabilité, après le St. Père, de l’enseignement de tous les catholiques du monde entier. C’est une chose très grave. Vous devriez interdire certains catéchismes.» La réponse est toujours la même: « que voulez-vous que nous fassions contre les conférences épiscopales?» Ils se lamentent! combien cette nouvelle organisation des conférences épiscopales, qui lient les évêques entre eux, qui font d’eux, non plus des évêques responsables de leur diocèse, mais une espèce de collège qui les lie les uns aux autres et qui, en définitive, les opposent au St. Siège. Le St. Siège se sent impuissant devant une conférence épiscopale, alors que le St. Siège ne se sent pas impuissant devant un évêque. La meilleure preuve c’est qu’il m’attaque personnellement. Si je faisais parti d’une conférence épiscopale, et je faisais une conférence épiscopale qui maintenant et avait les mêmes principes et défendait les mêmes traditions que celles que je défends, le St. Siège n’oserait rien dire mais parce que je me trouve seul, isolé, qu’aucun évêque n’ose prendre la responsabilité que je me vois obligé de prendre à cause de mon séminaire, eh bien delà, on m’attaque facilement, parce que je suis seul. Eh bien il est évident que devant un collège épiscopal, le St. Siège se sent impuissant.
Tout cela, ces petits événements montrent que les catholiques réagissent comme vous le faites, et comme le font les catholiques américains que je viens de voir dans toute l’Amérique où à peu près. J’ai visité St. Paul Minnesota, Spokane dans l’état de Washington, San Francisco, Los Angeles, le Colorado Sprint, tout près d’Envers dans le Colorado, puis Houston dans le Texas, et enfin je suis revenu à New-York, où évidemment New-York à été là je dirais la réunion la plus nombreuse et la plus vivante. J’ai donné trois cent soixante-quinze confirmations avant hier à New-York et il y avait plus de mille personnes dans la chapelle provisoire, comme la vôtre, dans un endroit où malheureusement on donne des banquets, puisqu’ils n’ont pas de chapelle assez grande pour recevoir mille personnes. Donc ça montre qu’il y a voyez-vous, partout, une réaction et le St. Siège le sait.
En France c’est la même chose. J’ai eu l’occasion de visiter la France assez fréquemment et de donner des conférences partout chaque fois que je retourne, il y a toujours plus de monde, plus de gens qui réagissent, qui comprennent, qui voient le danger pour leurs enfants: les écoles qui ne sont plus catholiques, des écoles où l’on enseigne l’immoralité, les écoles où l’on déforme leurs enfants, et ils réagissent contre ces prêtres qui n’enseignent plus rien aux enfants. Les enfants ne savent plus leurs prières, ne connaissent pas leur catéchisme, ne savent absolument rien, alors les parents sont mécontents, et s’organisent entres eux, font des catéchismes, demandent à des prêtres, à quelques prêtres qui veulent bien les aider: Ils se réunissent autour d’eux. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion dernièrement de visiter Grenoble, Montpellier, Bézier, Lyon, que j’y ai trouvé beaucoup de personnes qui sont très, très agissantes.
De même en Suisse, où j’ai eu l’occasion en Suisse Allemande, de faire aussi quatre conférences à Bâle, à Luzerne, à Saint Gall, et à Zurich, eh bien dans toutes ces villes, autrefois j’avais cent cinquante personnes, deux cent personnes, maintenant c’est six cent personnes, c’est neuf cent personnes qui viennent écouter ces conférences.
J’ai été invité également en Allemagne, eh bien à Bonn, il y a de cela environ six semaines, j’ai réuni, là aussi, environ neuf cent personnes, à Bonn en Allemagne. Et toutes ces personnes sont toutes dans les mêmes dispositions que vous, et même je dirais avec les mêmes peines, avec la même douleur.
Car ce n’est pas sans douleur que nous devons résister à la destruction de l’Église. Nous voudrions bien qu’il n’est rien, nous voudrions bien que les choses soient normales, nous voudrions bien que la Tradition continue. Mais malheureusement nous sommes obligés de constater que depuis le Concile eh bien, l’Église est en train de se détruire. Le pape lui-même l’a dit. Alors comment comprendre que le St. Père voyant lui-même l’Église se détruire, et constatant lui-même que la fumée de Satan est à l’intérieur de l’Église, comment se fait-il que le St. Père ne soutienne pas au contraire ceux qui maintiennent la Tradition? C’est une chose inconcevable!
Comment expliquer cela? Je pense que nous devons faire un peu d’histoire. Pour bien comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant, il faut penser, il faut avoir lu dans les discours des papes, dans les livres qui nous parlent du libéralisme tout au cours du dix-neuvième siècle, qui nous font l’histoire du libéralisme dans le vingtième siècle, dans la première partie du vingtième siècle, pour nous rendre compte qu’il y a depuis plus de cent cinquante ans une conjuration contre l’Église. Une conjuration qui est scientifiquement préparée, qui est, je dirais diaboliquement préparée. Il y a depuis la révolution française en particulier, des groupes de sociétés secrètes, qui ont pris la résolution de détruire l’Église. Et comment détruire l’Église? Ils le disent eux-mêmes. C’est le pape Pie 1X qui a fait publié en 1844, par conséquent il y a plus de cent ans, il y aura bientôt cent cinquante ans que le pape Pie 1X a fait publier par Monsieur Crétinau- Joly, les actes de la Haute Vente des Carbonari, n’est-ce pas, des actes des francs-maçons. On les a découvert, et le pape a jugé bon de les faire publier pour que les évêques, les fidèles, les prêtres, soient conscients de ce qui se passe de ce qui se trame contre l’Église.
Qu’est-ce que disent ces actes de la Haute Vente? Nous mettrons dix ans, nous mettrons cinquante ans, nous mettrons un siècle pour arriver à ce que nous voulons, mais nous y arriverons pour faire passer nos idées, nos idées maçonniques dans l’Église et par l’Église, par l’intérieur de l’Église. Comment nous y prendre pour essayer d’avoir un pape qui transmettra ces idées, qui sera à notre dévotion, peut-être sans le savoir mais qui diffusera nos idées, du moins qui permettra qu’on les diffuse? Comment arriver à cela? Et ça, c’est le pape Pie 1X qui publie çà, ce n’est pas moi qui invente ces choses-là. Vous pouvez le lire dans “Les infiltrations maçonniques dans l’Église”, du Père Barbier. Livre édité dans le début de ce siècle en1910. Vous verrez inscrit tous les actes de ces Carbonari, et ils disent ; “Nous pénétrerons dans les séminaires, nous pénétrerons dans les couvents, nous pénétrerons dans les sacristies. C’est là, que nous devons commencer par infuser nos idées, et peu à peu ces prêtres, ces séminaristes, deviendront des prêtres, ces prêtres deviendront des évêques, parmi ces évêques, certains seront choisis comme cardinaux, et avec ces cardinaux nous élirons un pape qui sera notre dévotion. Et alors, à ce moment-là, les prêtres et les évêques croiront marcher, c’est textuel ce que je vous dis, croiront marcher derrière les clefs de St. Pierre et ils suivront notre étendard. Voilà ce qui est inscrit, en 1844, publié par le pape Pie 1X. Donc, nous sommes avertis, le pape Pie 1X a publié ça pour nous avertir. On en n’a pas tenu compte et si les papes en ont tenu compte c’est après, le pape Pie 1X, le pape Léon X111, le pape St. Pie X surtout. St. Pie X qui a lutté aussi contre toutes ces machinations, toutes ces conjurations contre l’Église, n’est-ce pas. Il a dénoncé aussi ces sociétés secrètes. Il a dit que le modernisme s’appuyait sur des sociétés secrètes. Et en 1905, il y a une fondation à Milan faite par Fogazzaro, un Italien catholique moderniste, qui a fondé une loge catholique moderniste. Une loge à Milan par conséquent secrète, et il a, dans son livre “Il Santa”, le saint a publié ces idées. Il a dit la même chose que, c’est curieux qu’il respecte la même chose qu’on dit en 1844 les Carbonari. Il dit peut-être encore d’une manière plus claire, « comment arriverons-nous à faire passer nos idées modernistes à l’intérieur de l’Église. Plus en attaquant l’Église de l’extérieur. Non. En attaquant l’Église par l’intérieur, il faut que nos idées passent aussi par l’intérieur de l’Église. Et peut-être, il dit lui-même, il ne parle pas d’un siècle, il parle à ce moment-là de cinquante ans. Il dit peut-être dans cinquante ans, nous arriverons à faire passer nos idées par obéissance, voilà le terme qu’il emploie: par obéissance, nous y sommes en plein. Les idées modernistes passent à travers l’Église par obéissance, sous l’ordre des évêques, sous l’ordre de Rome. Nous sommes obligés d’accepter ces idées modernistes et si nous les acceptons pas, nous sommes condamnés.
Alors, ce sont les papes qui nous ont mis en garde contre ces gens-là. Tous les papes depuis un siècle et demi, nous ont prévenu, il y a une conjuration dans l’Église, attention! Si l’on continue à laisser les idées modernistes se développer dans l’Église, il y aura des crises très graves à l’intérieur de l’Église, très graves. Ils nous ont prévenu. Le pape Pie V1, le pape Pie V11 déjà du temps de la révolution française, ont dit ces choses-là explicitement: “Prenez garde, les sociétés secrètes sont à l’oeuvre, et elles finiront par triompher, si les catholiques ne résistent pas et si les évêques ne sont pas prudents et vigilants. “ Alors tout ça s’est développé, développé, développé. Les séminaires ont été en effet infestés de ces idées, et on répandait dès 1945, tout de suite après la deuxième guerre mondiale, dans les séminaires, toutes les feuilles de Theillard De chardin .Toutes les feuilles des modernistes circulaient à l’intérieur des séminaires, et ont corrompu tous ces séminaristes qui sont devenus prêtres, qui sont évêques maintenant et qui ont des idées modernistes et ce sont eux qui ont fait le Concile. Alors, ça explique la situation dans laquelle nous, nous trouvons. On vous dirait, mais enfin comment se fait-il que, quand même, pourquoi le pape ne résiste-t-il pas? Pourquoi le pape n’arrive-t-il pas enfin d’empêcher ces choses-là, à faire comme St. Pie X, à faire comme Pie 1X, à faire comme ces prédécesseurs. Il faut le dire: le St. Père a été élevé dans un milieu moderniste. Tout jeune, tout enfant, tout jeune homme qu’il était, il était plongé dans ce milieu. Il a été dans ce milieu. Le pape a été élevé dans ce milieu. Dans sa jeunesse, son père était déjà démocrate chrétien, ces amis étaient des modernistes, alors, il a été élevé dans ces idées, et il n’est pas nécessairement dit, que le pape étant pape n’a plus les idées qu’il avait quand il était jeune. Le pape ne change pas tout d’un coup d’idées, de pensées, lorsque il devient pape. Et par conséquent il ne faut pas s’étonner que dans le Concile, le pape n’ait pas réagi comme aurait réagi St. Pie X, comme aurait réagi le pape Pie 1X, où un Léon X111.
Or voyez-vous, il y a eu donc cette ambiance dans le Concile qui fait, qu’il n’y a pas eu de résistance à cette influence moderniste qui s’est exercée par un groupe de cardinaux en particulier, qui étaient commandés, qui étaient dirigés en quelques sortes par le cardinal Liénart. Or, il y a deux mois à Rome, dans la brochure “Quiesa Viva” qui est une brochure traditionaliste, cette brochure a publié, je l’ai vu de mes yeux à Rome, a publié au dos de la couverture la photographie du cardinal Liénart, avec toutes ses appartenances maçonniques. Le jour de la date de son inscription à la maçonnerie, le degré auquel il appartenait à la maçonnerie à telle date, le degré ensuite auquel il est monté, vingtième degré, puis trentième degré de la maçonnerie, attaché à telle loge, telle loge, tel endroit, tel endroit; et je n’ai pas entendu dire que depuis environ deux mois où trois mois que cette publication a été faite, qu’il n’y ait eu aucune réaction. Aucune contradiction. Or malheureusement je dois vous dire ce cardinal Liénart c’est mon évêque. C’est lui qui m’a ordonné prêtre, c’est lui qui m’a sacré évêque. Je n’en peux rien, heureusement que les ordres qu’ils donnent sont valides, mais c’est tout de même avec beaucoup de peine que j’ai appris cela.
Mais c’est ce qui nous explique, le cardinal Liénart est mort depuis trois où quatre ans, que le cardinal Liénart ait été le chef du groupe des cardinaux libéraux pendant le Concile. Et ces cardinaux libéraux vous les connaissez aussi bien que moi. Les cardinaux libéraux, ce sont tous les cardinaux des bords du Rhin. Ils ont d’abord fondé une alliance Européenne, ils l’ont appelé “ alliance Européenne ”, le cardinal Alfrink, le cardinal Frings, le cardinal Höffner, le cardinal Liénart, le cardinal Gerbier, le cardinal König n’est-ce pas, ont fondé une association, et les théologiens qui les aidaient, les experts ont fondé cette revue qui s’appelle L’I.D.O.C. qui était diffusée énormément pendant le Concile, et qui a fait des pressions sur tous les pères. Nous recevions chaque jour, dans nos boîtes aux lettres des pères conciliaires, dans nos hôtels, une quantité de papier venant de cette organisation I.D.O.C. qui existe encore, et qui est tout à fait, tout à fait moderniste. Tout à fait enfin, qui n’est plus catholique. Ce sont ces cardinaux qui ont fondé cette association, et qui ensuite est devenue une association mondiale, pendant le Concile; d’autres cardinaux se sont joints à eux et il faut le dire. Il ne faut pas avoir peur de le dire, ces cardinaux-là ont triomphé pendant le Concile. Ce sont eux qui ont eu le haut du pavé pendant le Concile. Ce sont eux qui ont fait passer ce qu’ils voulaient pendant le Concile. Nous avons eu beau essayer de changer quelques formules dans les schémas, de changer quelques phrases dans les actes du Concile. Nous n’avons pas réussi a changer l’esprit.
Or l’esprit, est un esprit libéral, libéral. A travers les actes du Concile, on peut très bien apercevoir toutes les idées libérales, d’égalité, de fraternité, de liberté. La liberté est mise sur le pavois, dans le schéma “Gadium et spes”. La liberté de conscience est acceptée par le fait qu’on accepte l’objection de conscience. L’objection de conscience est acceptée explicitement dans le schéma “Gadium Et spes”, la déclaration est acceptée explicitement contre l’armée. Mais si on accepte l’objection de conscience contre l’armée, on peut l’accepter pour tout. Il n’y a pas de raison! Je ne vois pas pourquoi, un jeune homme refuserait de servir dans l’armée sous prétexte qu’il dit: moi ma conscience m’ interdit de faire parti de l’armée, m’interdit de porter un fusil, m’interdit donc d’accepter l’incorporation dans l’armée. Il n’y a pas de raison que ce jeune homme, ne dise pas ensuite, que sa conscience lui interdit d’obéir aux lois de l’état, où des lois qui sont bonnes, et lui interdisent d’obéir aux lois de l’Église; il n’y y a pas de raison. Une fois qu’on met l’objection de conscience à la base de sa conduite, on peut le faire sur tous les plans.
Or que l’Église fait accepter cela, que l’Église ait accepté l’objection de conscience absolument, c’est détruire la loi. Il n’y a plus de loi. Or la loi c’est Notre-Seigneur Jésus-Christ, il ne faut pas l’oublier. N.S.J.C. est notre loi. Le seul fait qu’il soit le Verbe de Dieu, il est la loi, il est la loi vivante que nous devons suivre, il nous a dit de suivre ses préceptes, il est la vérité, la voie, et la vie. Il est notre loi. Alors attaquer la loi, dire qu’il n’y a plus de lois, que c’est nous qui devons faire la loi, chacun pour nous, chacun sa conscience, la liberté de conscience, c’est absolument ruiner la loi du bon Dieu, ruiner les ordres que le bon Dieu peut nous donner, donc contre N.S.J.C.
Ensuite, liberté des religions par le schéma de la déclaration sur la liberté religieuse. Et cette déclaration sur la liberté religieuse est très grave, Elle est également contre le règne de N.S.J.C. Pourquoi? Parce que, il est évident que si on accepte toutes les religions, eh bien, la religion de N.S.J.C. est une entre les autres religions. Donc elle doit avoir sa petite place comme les autres; mais elle n’a pas le droit de prendre toute la place. Elle n’a pas le droit. Donc la religion catholique ne peut pas être la religion d’un État par exemple. Ça va à l’encontre de tous les États catholiques. Les États catholiques doivent disparaître au nom de la liberté religieuse, au nom du Concile, et c’est ce qui se fait. Je vous l’ai déjà dis, je crois dans ma dernière conférence, quand je vous ait cité l’exemple de la Colombie.
Mais maintenant, je puis vous ajouter que j’ai eu l’occasion de rencontrer le nonce de Berne depuis, et que je lui ai dis cela, parce qu’il me disait: “ Vous devez signer, vous devez signer que vous accepter le Concile, il faut signer, vous n’avez pas le droit de refuser le Concile.
”J’ai dit: ”écoutez, au nom du Concile, vous détruisez tous les États catholiques, vous refusez l’existence dans le monde, d’un État catholique.”
Il m’a dit: «Oui, oui c’est exact.»
Ah! j’ai dit: «Alors c’est un peu fort, vous dites oui, comme ça tout simplement.»« Oui, oui c’est impossible, on ne peut plus concevoir un État catholique dans le monde d’aujourd’hui, c’est impossible, il ne faut pas chercher cela.»
Alors, je lui ai cité l’exemple de la Colombie. «Ah! mais ce n’est pas seulement en Colombie que le St. Siège a demandé de changer la constitution pour supprimer le premier article qui dit que la religion catholique est la seule religion du pays. Pays ici aussi en Suisse. »
«Ah! j’ai dit, alors c’est vous qui êtes à l’origine de la suppression du premier article de la constitution du Valais, de L’état du Valais».
Il m’a dit: «oui, oui.»
C’est tout de même un peu fort, mais j’ai dit: “Qu’est-ce que vous faites du règne social de N.S.J.C.”
“Ah! c’est plus possible maintenant.”
“Mais qu’est-ce que vous faites alors, de l’encyclique “Quas Primas”, du pape Pie X1, qui proclame que c’est un dogme, un dogme que nous devons croire de notre foi, qui est le règne social de N.S.J.C. Tous les jours nous disons dans le Pater, adveniat Regnum tuum, que ton règne arrive. Alors qu’est-ce que vous faites de cela”.
“ Ah! mais le pape ne ferait plus cette encyclique aujourd’hui.” Voilà, ce que m’a répondu le nonce de Berne il y a de cela, un mois et demi, quand j’ai été chez lui. Or, vous savez que les nonces n’ont pas d’idées personnelles, en principe. Les nonces sont l’écho de ce qui ce dit à Rome. Ils n’ont pas le droit en quelque sorte d’avoir d’idées personnelles, tout ce qu’ils disent, ne peut-être que l’écho de ce qui se fait à Rome, ou de ce qui se dit à Rome. Par conséquent, si le nonce de Berne m‘a dit cela sait que c’est l’esprit qui règne à Rome actuellement. Et vous avez vu aujourd’hui même, Monsieur Leduc m’a montré dans un journal de Montréal sur la cité du Vatican, les difficultés entre Rome et l’Espagne; et je pense vous l’avoir dit la fois dernière dans ma conférence. Vous verrez dans quelques temps, c’est l’Espagne qui sera attaquée par le Vatican. C’est l’Espagne qu’on supprimera. On supprimera l’Espagne catholique. On supprimera ce qu’il y a dans la constitution de L’état catholique d’Espagne qui encore c’est le seul État d’Europe qui a cela maintenant que la religion catholique est la seule religion reconnue dans L’état Espagnol. Ce sera supprimé et ce sera supprimé par la volonté du St. Siège, au nom du Concile.
Alors, je vous demande, si nous avons le droit de suivre ces idées-là? Est-ce que vraiment des prêtres conscients de ce qu’ils sont, ont le droit de dire, nous ne voulons plus du règne de N.S.J.C. sur nos sociétés? C’est absolument ce qu’on dit les Juifs lorsqu’ils ont fait crucifier N.S. “ Nolumus hunc regnare super nos” Quand Pilate leur a montré, “Voilà votre Roi”. “Nous ne voulons pas de ce Roi-là. Crucifiez-le, nous ne voulons pas qu’il règne sur nous.” C’est la même chose qui se dit à Rome actuellement. Nous ne voulons pas qu’il règne sur la terre. Ce n’est pas autre chose. Et c’est très grave. Nous sommes dans une situation invraisemblable. Alors moi, je dis non, quand on me demande de signer cela, comme m’a dit Mgr. Benelli il y a aussi six semaines, le 19 mars. Ça fait deux mois, , un peu plus de deux mois, j’étais chez Mgr. Benelli, le 19 mars le jour de St. Joseph, à 11 heures du matin. J’étais dans son bureau au Vatican et il m’a dit lui-même: “ Je vois tous les jours le St. Père et après la conversation que nous allons avoir dans quelques instants entre nous, je vais immédiatement me rendre chez le St. Père ensuite pour lui dire quel a été notre conversation.” Alors, il m’a dit: “ vous devez signer une lettre immédiatement que vous acceptez le Concile, que vous acceptez les réformes post-conciliaires, vous acceptez toutes les orientations post-conciliaires” et il m’a pris un missel nouveau, et il me l’a mis dans les mains et il m’a dit: “Monseigneur, vous devez dire cette messe dans toutes vos maisons, et vous devez signer ça, tout de suite.” J’ai dit: “non, impossible, je ne veux pas trahir ma mère l’Église, je ne veux pas trahir l’Église, Impossible.” Alors, voyant que je ne voulais pas signer tout de suite, il m’a dit: “ Enfin vous restez bien quelques jours à Rome.” Oui, en effet, je reste jusqu’à mardi soir, à Rome. “Eh bien! Monseigneur je suis à votre disposition, de jour et de nuit. Il m’a dit: de jour et de nuit, pour vous aider à rédiger cette lettre et à ce que vous la signiez. Le pape veut que vous signiez cela.” J’ai dit: “Ecoutez, je ne le ferai certainement pas avant mardi. Certainement que je ne vous signerai pas ça avant mardi. Je rentrerai chez moi, et puis je verrai, je réfléchirai, et j’irai voir le nonce, et nous verrons enfin ce que je pourrai répondre à votre demande. Mais il est évident qu’il n’est pas question de signer une feuille comme celle-là; et si je devais faire une réponse, ce serait une réponse en disant que je ne puis pas, absolument pas, signer quelque chose qui contredit tout ce que les papes ont dit avant. Il faut choisir: où nous acceptons le Concile, les réformes et tout ce qui se fait au nom du libéralisme, où nous acceptons ce que les papes précédents ont dit pendant un siècle et demi.” Alors quand j’ai dis ça à Mgr. Benelli, quand j’ai dis ça aux trois cardinaux qui m’ont interrogés, vous n’avez pas le droit, de juger le pape d’aujourd’hui d’après les papes précédents. Mais que voulez-vous que je fasse? Les papes ont parlé, ils ont parlé clairement, ils nous ont enseigné la vérité pensant deux mille ans. Maintenant, vous me dites une autre chose, une chose qui contredit ce que les papes ont dit. Ce n’est pas moi qui juge le pape. C’est la Tradition qui juge le pape. Ce sont les autres papes, qui le jugent lui-même. Moi je ne fais que constater. On m’a enseigné au séminaire ce que j’enseigne à mes séminaristes, on vous a enseigné vous-même quand vous étiez au séminaire, on vous a enseigné la même chose. Maintenant, parce que vous, vous avez changé les choses, vous condamnez les choses que vous avez apprises quand vous étiez au séminaire vous-mêmes. Comment vous expliquez ces choses-là? Vous me condamnez moi, pour des choses que vous avez apprises vous-mêmes, et que vous avez enseigné à d’autres pendant cinquante ans. -Ah! mais ce n’est pas vous qui faites la vérité! mais ce n’est pas vous qui faites la vérité, c’est le pape qui dit ce qu’ est la vérité. - Ah, mais ce n’est pas moi qui fais la vérité, mais ce n’est pas le pape qui la fait non plus. La vérité existait avant le pape Paul V1.” J’ai dit: “Alors, si un enfant, lorsqu’un qu’un enfant de dix ans a son catéchisme dans les mains, son vieux catéchisme d’autrefois, et qu’il apprend son catéchisme et que tout à coup un prêtre lui dirait: « non, ce n’est pas ça qu’il faut croire maintenant, maintenant tu dois croire le contraire de ce qui est marqué la dedans. Ce petit enfant peut lui dire : “ Non ce n’est pas vrai. Ça c’est ce qui a été enseigné pendant deux mille ans. Moi, je crois ce qui a été enseigné pendant deux mille ans. Ce n’est pas vous qui avez la vérité, c’est le catéchisme qui à la vérité, puisqu’il a été enseigné par l’Église pendant deux mille ans. Je n’ai pas le droit de croire autre chose.”
Alors donc, c’est la même chose. Un enfant est capable de dire ça. On n’a pas besoin d’être théologien pour çà. C’est simple comme bonjour. Mais on veut nous dire, “Eh bien, vous devez obéir à l’Église d’aujourd’hui . L’Église d’hier elle est morte. Elle est morte, l’Église d’hier. Ça, c’est l’Église morte. Alors il y a l’Église vivante qui est l’Église d’aujourd’hui. L’Église vivante c’est le pape. Donc vous devez vous soumettre à tout ce que vous dit le pape. C’est absolument erroné, ce n’est pas vrai.
Qu’est-ce que le pape? Qu’elle est la définition du pape? Qu’est-ce qu’il est le pape? Qu’est-ce que nous sommes, évêques? Qu’est-ce que sont, les prêtres? Ils ne sont que les témoins, les témoins du passé, les témoins de ce que N.S. a dit. “Eritis mihi testes”. Vous serez des témoins, vous serez mes témoins, partout, dans le monde entier et dans génération en génération vous serez mes témoins. Qu’est-ce que ça veut dire un témoin? C’est celui qui raconte ce qui s’est passé autrefois, il répète. Donc on répète, on répète, on répète de génération en génération, on explique c’est certain, mais la révélation est terminée après le dernier des apôtres, et donc pour les papes leur charge c’est de transmettre cette foi de génération en génération et de faire attention justement pour que cette foi soit exactement la même. On ne change pas la foi de l’Église, c’est le rôle au pape, et il doit confirmer leur pères dans la foi, et pas dans une autre foi dans une autre vérité. Ça ce n’est pas possible. C’est le rôle même du pape, ça. Alors on voudrait nous dire n’est-ce pas que tout ce qui s’est dit dans le passé, ça ne compte plus maintenant. Tous les Conciles, tout ce qui a été dit, le serment anti-moderniste, tout ce qu’a dit le pape St. Pie X, tout ça, non, non, non, mais non, ne regardez plus cela. Ne jetez plus les regards sur le passé, maintenant vous vivez aujourd’hui, en 1976, eh bien, vous devez vous conformer à ce que le pape vous dit aujourd’hui, en 1976. Et vous avez pas a considérer ce qui s’est dit avant lui. Alors demain, demain le pape dira autre chose, alors aujourd’hui on dit ça, et puis après demain si le pape dit encore autre chose, on obligerait de croire encore autre chose, alors il n’y a plus de vérité. C’est l’évolution continuelle, une évolution continuelle, un changement continuel, ça ce n’est pas possible. Nous ne pouvons pas, nous ne pouvons pas admettre ça. C’est absolument contraire à l’Église, il n’y a plus d’Église puisque c’est comme ça. Nous n’avons plus la foi.Et nous devons avoir la foi en N.S.J.C.
Or je suis certain qu'en analysant tout ce qui se fait depuis le Concile, nous pouvons dire d'une manière absolument certaine, que toutes ces choses vont contre le règne de N.S.J.C. contre la divinité de N.S.J.C. Parce qu'on ne croit plus en la divinité de N.S.J.C. On veut le réduire à surhomme, un homme, mais on ne veut plus de la divinité de N.S.J.C. Parce que précisément, si on accepte la divinité de N.S.J.C., on est obligé d'accepter sa Royauté. S'il est Dieu, que voulez-vous qu'on fasse? Il est Dieu, il est Dieu. Il sera le seul Dieu "Tu solus altisimus", "Tu solus dominus", on le chante dans le gloria in excelsis deo. C'est toi, le seul Seigneur, c'est toi, le seul très haut, voilà ce que l'on chante. Donc N.S. sera le seul qui viendra sur les nuées du ciel pour nous juger, il y en a pas d'autre. On aura beau faire, il y aura bien des protestants à ce moment-là, il y aura bien des musulmans, il y aura bien des bouddhistes, ils seront devant N.S. devant leur Créateur, devant leur Maître et devant leur juge. Ils auront beau dire: Mais moi je serai jugé par Bouddha, moi je veux être jugé par Mahomet, moi je veux être jugé par Luther. Il n'y a plus Luther, il n'y a plus de Bouddha, il n'y a plus de Mahomet, il n'y a plus rien, il n'y a plus que N.S.J.C. Où vous avez été soumis à N.S.J.C. et vous irez au ciel où vous avez été contre le règne de N.S.J.C. et vous irez en enfer. Il n'y a pas de problème. C'est clair. Il y a le règne de N.S.J.C. On n'y croit plus. On admet toutes les religions, chacun peut penser ce qu'il veut, chacun peut avoir la religion qu'il veut, on n'a pas le droit d'imposer une religion. Bientôt vous n'aurez plus le droit même ce sera peut-être mis dans le prochain synode, attention le prochain synode qui va faire de la catéchèse. Vous n'aurez bientôt plus le droit d'imposer votre religion à vos enfants. Ah! non, non, non, la liberté, vous n'avez pas le droit. On a pas le droit d'imposer une religion à quelqu'un. Mais alors qu'est-ce que N.S.? Est-ce que N.S. n'est pas notre Roi, justement, notre chef? N.S. est-ce que ce n'est pas Lui qui à le droit de nous imposer sa religion, c'est Lui qui l'a faite la religion. Il est le coeur de notre religion, le coeur de la seule religion. Il n'y a pas d'autre religion que la sienne, il n'y en aura pas d'autre au ciel. C'est cela que nous devons croire.
Or maintenant, on n'y croit plus. Depuis ce fameux Concile Vatican 11, on admet toutes les religions, et c'est désastreux de voir comment sont reçus tous ceux qui sont, au fond en définitive, nos ennemis. Regardez ce que sont les musulmans: vous avez bien vu la guerre qui vient de se produire a Beyrouth, qu'est-ce qu'ont fait les musulmans? ils ont tué les chrétiens. Ils tuent les catholiques, et c'est un des buts de la franc-maçonnerie, de faire disparaître la communauté catholique du Liban. C'est la seule qui soit encore importante en Extrême Orient, au proche Orient, dans le proche Orient. Il faut la détruire. Il y avait le Vietnam catholique, le Sud Vietnam catholique, très catholique; eh bien, on a détruit le Vietnam catholique. Tout ça, c'est maçonnique, tout ça est voulu par la maçonnerie, et tout ça est accepté. L'Église ne proteste pas. Pas de protestation, pas de protestation officielle, pas de défense de ces États catholiques, de ces populations catholiques. Nous sommes dans une situation vraiment incroyable, et c'est cela le fond de tout le problème. Où nous acceptons la divinité de N.S.J.C., où nous l'acceptons plus.
Et c'est tout le problème liturgique. Toute la réforme liturgique est basée là-dessus, parce que le règne de N.S. c'est son règne Eucharistique aussi. C'est son règne par la Sainte Messe. C'est son règne par son Eucharistie. Où on croit en la Présence réelle de N.S.J.C. notre Dieu dans la sainte Eucharistie, où on n'y croit pas. De même que l'on croyait où l'on croyait pas, quand N.S. les gens de la Palestine voyaient N. S. , il y en avait qui croyaient en N.S. il, y en avait qui ne croyaient pas en Lui, qui étaient plutôt des scribes et des pharisiens, ils l'ont attaqué et ont dit: Il se fait Dieu, il se fait Dieu, mais il ne l'est pas. Nous refusons cet homme-là! nous ne croyons pas que cet homme-là est Dieu. Èvidemment c'est un mystère, un grand mystère. C'est ce qu'à dit St. Paul. Je prêche Jésus-Christ crucifié, scandale pour les gentils, scandale pour les Juifs. Oui scandale, parce que dire qu'un homme est Dieu évidemment, il faut avoir la foi, c'est tout, il faut avoir le don de la foi parce que , c'est difficile pour nous de penser qu'un homme comme nous, une personne humaine comme nous, c'est la personne Divine, c'est Dieu Lui-même, c'est celui qui nous a crées, c'est celui qui a créé le monde, les étoiles, toutes les galaxies jetées dans l'espace, tout ça, c'est cet homme-là, c'est cette personne-là qui a créé tout. C'est un mystère! bien sûr que c'est un mystère, mais il a prouvé da divinité N.S.J.C. il l'a prouvé. Nous venons encore de le lire aujourd'hui dans l'Évangile de l'Ascension: pendant les 40 jours que N.S. a été ressuscité, qu'il est resté avec les apôtres, il a prouvé qu'il était Dieu. Il a prouvé sa Divinité, et de quoi leur a-t-il parlé? "De regno dei" du règne de Dieu. C'est la seule chose qui est dite de NS. aujourd'hui dans l'évangile même. Loquebatur eis de regno Dei: il leur a parlé du Royaume de Dieu, du règne de N.S. de son règne à Lui car il est Dieu. Voilà tout ce que N.S. leur a enseigné pendant les quarante jours. Nous ne devons pas avoir d'autres objectifs ici-bas, le règne de N.S. en nous, suivant N.S. parce qu'il est notre Dieu. Faire suivre par nos familles, Notre-Seigneur qui est Dieu et faire en sorte que la société soit catholique, qu'elle l' ait pour règne, qu'elle ait pour Roi N.S.J.C.
C'était si beau autrefois votre Canada catholique, pleinement catholique, entièrement catholique, à 100% je puis dire, le Québec ici toute votre région. J'ai connu çà en 1955; pour la première fois, je suis venu au Canada, eh bien, on sentait dans la population catholique du Canada le Royaume de N.S.J.C. Les processions du St. Sacrement, les vocations en quantité, les écoles des frères, les écoles des soeurs, remplies de novices, de postulants, de postulantes, des prêtres en quantité. Monseigneur Cabana me faisant visiter son séminaire de Sherbrooke tout plein, fier de son grand séminaire, magnifique construction me montrant tout cela, qu'est-ce qu'il reste? qu'est-ce qu'il reste? qu'est-ce qu'il reste dites-moi? où sont les processions du St. Sacrement? où sont les séminaristes du séminaire de Sherbrooke? le séminaire vendu après vingt ans d'existence. Où sont les séminaristes? que sont devenus les séminaristes? qu'est-ce qu'on enseigne aux séminaristes? que seront ces futurs prêtres?
La plupart seront marxistes, seront révolutionnaires. On ne leur enseigne plus que N.S.J.C. est le Roi, on leur enseigne pas que la messe est quelque chose de hiérarchique, car toute la révolution vient de là dans la liturgie. La messe est une messe démocratique, la messe nouvelle. La messe ancienne est une messe hiérarchique, qui nous enseigne l'hiérarchie, Dieu, le prêtre et les fidèles. Le prêtre étant en effet entre Dieu et les fidèles. Or, maintenant, on veut démocratisé le prêtre on veut dire que c'est un homme comme les autres, et qu'il est simplement qu'un président de table c'est tout, et que tout le monde est autour de la table, et que bientôt, eh bien, on choisira un autre président peu importe, le prêtre n'est plus rien, il se met au niveau des autres. Il n'a plus qu'une présidence. Alors que tout cela est faux. Le prêtre à un caractère sacerdotale qui le met presque au niveau de N.S.J.C. ,mais oui c'est un fait. Par notre sacerdoce, nous participons au sacerdoce de N.S.J.C., et ce sacerdoce de N.S.J.C. est comme N.S.J.C. qui est Roi par nature, par essence; il ne peut pas, ne pas être Roi, c'est impossible, s'il est Dieu. Comment voulez-vous qu'il ne soit pas Roi? cet homme, cet homme qui nous apparaît sous les traits d'un homme, qui est la nature humaine, mais qui est la personne divine, une seule personne en N.S. il y a deux natures, mais une seule personne, la personne divine; dans la personne tous les gestes que faisait N.S. étaient des gestes de Dieu, toutes les paroles de N.S. étaient des paroles de Dieu, tout ce que N.S. à fait en Palestine c'était des actes de Dieu, de Dieu Lui-même. Donc il est Roi par nature, il l'a prouvé d'ailleurs qu'il était Roi. Il a dit à Pilate: "Oui tu dis bien je suis Roi." Je suis Roi, il est bien Roi N.S.J.C., et il est prêtre, par sa nature aussi il est prêtre. C'est Lui, le grand prêtre, le grand prêtre, parce qu'il est l'intermédiaire justement entre Dieu et les hommes , c'est Lui qui par sa croix, par son sacrifice de la croix nous a sauvé, il y en a pas d'autres. Il n'y a pas un autre homme. "Et non est in alio aliquo salus; nec enim aliud nomen est sub caelo datum hominibus, in quo oporteat nos salvos fieri." dit St. Pierre après l'ascension justement, il le dit à tous les Juifs réunis. Il n'y a pas de salut en dehors de Lui, il n'y a pas un nom, qui nous est donné par lequel nous puissions être sauvé en dehors de celui de Jésus, le seul nom par lequel nous puissions être sauvés. Tout cela c'est la réalité d'aujourd'hui encore. Ce n'est pas une histoire qui s'est passée il y a deux mille ans, qui ne nous intéresse plus, c'est une histoire d'aujourd'hui, c'est notre salut, c'est ce que nous devons rechercher. Or actuellement,, je vous le dis encore une fois, la messe, la messe nouvelle n'est plus, ne signifie plus vraiment la Royauté de N.S.J.C., et le sacerdoce de N.S.J.C. Et ça, c'est la ruine de l'Église, la ruine de l'Église. Parce que la liturgie est une école voyez-vous, une école de la foi. Même si vous n'avez pas fait de théologie, vous allez à l'Église, ensemble donc quand vous aviez dix ans, douze ans, vous étiez à l'Église, vous regardiez le prêtre agir et vous aviez l'impression: il monte à l'autel, il y a la croix de N.S.J.C. Il y a N.S. qui est présent dans le tabernacle, il y a le prêtre qui est à l'autel, il offre, et pendant un certain temps il est silencieux, il est comme parti de la terre, il est au ciel avec le Bon Dieu pour aller chercher Notre-seigneur, et pour Le mettre sur l'autel par ses paroles. Puis tout d'un coup, le prêtre s'agenouille devant qui? devant quoi? pourquoi il s'agenouille? Il s'agenouille devant son Dieu qui est arrivé, qui est sur l'autel là! il s'agenouille une fois, puis il s'agenouille deux fois, il s'agenouille devant le pain qui est transformé, qui est devenu, qui est devenu le corps de N.S.; il s'agenouille de nouveau devant le sang, devant le vin qui est devenu le sang de N.S. Alors c'est pour vous, c'est une leçon, le bon Dieu, le prêtre, et nous. Et bientôt je vais recevoir N.S.;, le prêtre va me donner N.S. dans mon coeur, dans mon âme, dans mon corps. Voilà toute la hiérarchie, toute la foi, c'est mon Roi que je vais recevoir, c'est mon Créateur. Puisque le prêtre a tant de vénération pour l'Eucharistie, il adore l'Eucharistie, c'est Dieu, ce n'est pas possible autrement, c'est Dieu. Si le prêtre prend avec soin l'Eucharistie, nous la met, cette Eucharistie, sur les lèvres, parce que nous sommes indignes de la toucher de nos mains, nous pouvons seulement la recevoir comme cela, des mains du prêtre, et nous nous transformons en N.S.J.C. et nous recevons véritablement en nous N.S.J.C.: c'est toute notre sainte religion.
Imaginez, maintenant! voyez maintenant, comment, il n'y a plus de St. Sacrement sur l'autel. Il n'y a même plus de croix sur l'autel. Il y a quelque fois encore deux cierges et encore! Ils sont mis de coté de chaque coté de l'autel, sur une table nue, complètement nue. Et quelle table! Bien souvent, une simple table en bois, qui remplace ce bel autel en marbre avec les reliques des saints, dans lequel se trouvait les reliques des saints et des martyrs, qui signifiaient le sacrifice des martyrs unis au Sacrifice de N.S.: tout cela, on en a plus besoin maintenant, même à Rome. Quand on va demander maintenant au vicariat de Rome, pour avoir des pierres consacrées, des pierres d'autel consacrées, car c'est depuis le quatrième siècle, depuis que l'Église est libre, que les papes ont voulu que tous les sacrifices de la messe se fassent sur une pierre d'autel, parce que la pierre, est le signe du sacrifice; et puis qu'on y a inclue des reliques des martyrs, de ceux qui ont offert leur sang aussi avec celui de N.S.J.C.. Ça avait toute une signification, tout un symbole. C'est seulement depuis ce fameux Concile qu'on a dit maintenant, plus de pierre d'autel, plus besoin de pierre d'autel. Et à Rome, on refuse de donner des pierres d'autels. Mes prêtres sont allés demander des pierres d'autel à Rome, au vicariat, ils ont dit: non, non, non, vous n'avez plus besoin de ça maintenant, vous pouvez dire la messe sans pierre d'autel. Tout cela est significatif, c'est affreux de penser ça. C'est affreux, de penser qu'on enlève les reliques des martyrs, de ceux qui représentent tout ce que nous avons dans notre foi, tout ce que nous avons de plus beau dans l'Église. Ces gens qui ont donné leur sang pour leur foi, pour affirmer la Royauté de N.S., pour affirmer la divinité de N.S. Alors, tous ces gens-là, maintenant dehors, on en n'a plus besoin. Dans le canon, on peut, on peut encore dire dans le premier canon, on peut encore dire le nom des martyrs et des saints et des apôtres de ceux qui sont dans le martyrologe. Mais on peut aussi ne plus les dire. On n'a pas besoin de l'exemple de tous ces apôtres, de tous ces martyrs. On en n'a pas besoin. Tout cela est absolument contraire à notre foi, contraire à notre foi.
Et puis cette manière de distribuer l'Eucharistie maintenant, dans les mains, par n'importe qui, par n'importe quelle personne, qui n'est pas consacrée, qui n'a pas le caractère sacerdotal, tout cela est profondément douloureux, parce que c'est vraiment profaner ce que nous avons de plus sacré dans notre sainte Église, et il n'y a plus d'adoration. On adore plus N.S. On reçoit N.S. debout: on a honte de faire une génuflexion, devant qui, devant quoi? Parce qu'évidemment, faire une génuflexion devant un morceau de pain, évidemment comme le disent les protestants, c'est de la superstition; d'accord, tout à fait d'accord avec les protestants. Si c'est vraiment N.S. qui n'est pas présent, évidemment ce n'est pas la peine de faire une génuflexion, c'est clair. Et puis très bien, n'importe qui peut distribuer l'Eucharistie, si dans cette Eucharistie N.S.J.C. n'est pas présent. C'est évident. Et puis n'importe qui peut la prendre dans ses mains, je ne vois pas pourquoi. On prend bien un morceau de pain dans ses mains, un morceau de pain béni, on peut le prendre dans ses mains. Mais si N.S.J.C. est présent Lui-même, notre Roi, notre Grand-prêtre, notre Sauveur, notre Juge, celui qui nous jugera pour l'éternité, alors c'est autre chose. En son nom, tout genou fléchira dit l'évangile, tout genou fléchira, au ciel, sur la terre et dans les enfers. Ça, c'est une parole de l'Écriture, tout genou fléchira. Alors nous, nous nous présentons debout raide, devant N.S. pour le prendre dans la main et puis le prendre n'importe comment sans respect, sans rien. Un jour, nous fléchirons le genou devant Lui, que nous le voulions, ou que nous ne le voulions pas, nous serons bien obligés de fléchir le genou devant notre juge, quand il apparaîtra. Voyez, c'est cela qui est essentiel et c'est pour çà, que personnellement, vous voyez, si je vous dis ces choses, c'est parce que je les crois profondément, et que je crois qu'on me demanderait d'accepter toutes ces réformes, d'accepter, je préférerais mourir, je préférerais donner tout mon sang, plutôt que d'accepter ces réformes.
Peut-être demain je serai excommunié, c'est possible; excommunié par qui? je ne sais pas! peut-être par le pape? je ne sais pas! je n'en sais rien. Bien je laisse la responsabilité au pape de cette excommunication, mais je pense en conscience, que faisant ce que l'Église à fait pendant vingt siècles, continuant dans mon séminaire ce que j'ai toujours enseigné dans mon séminaire de Dakar, avant le Concile et dans tous les séminaires que j'ai visité dans la délégation apostolique, dont le pape Pie X11 m'avait chargé pendant onze ans. J'ai visité tous les séminaires de soixante-quatre diocèses en Afrique, en visitant les évêques, en leur donnant des conseils pour leurs séminaires, j'ai eu l'occasion donc de leur dire ce qu'ils devaient faire, la foi qu'ils devaient enseigner, les félicitant pour le développement de leurs séminaires, de leurs écoles, de leurs églises, félicitant les fidèles de leur foi catholique. Je ne fais pas autre chose maintenant. Je vous félicite de votre foi catholique. Je suis la foi catholique de toujours. Et tout à coup, je dirais d'où nous vient un coup de crosse sur la tête, vous êtes condamné. Condamné! mais par qui! pourquoi! qu'est-ce que j'ai fait de nouveau? J'ai fait ce que j'ai fait pendant cinquante ans de ma vie, des prêtres, des évêques, et on m'a félicité et parce que j'avais la foi je pense, alors on m'a fait évêque, on m'a fait archevêque, et puis on m'a fait délégué apostolique. Le pape Pie X11 m'a reçu tous les ans dans son bureau, m'a félicité de mon travail, il m'a dit que je faisais du bon travail, peut-être, peut-être je ne sais pas, s'il avait vécu deux ans de plus j'aurais été cardinal, je n'en sais rien, mais enfin c'est possible on en a parlé, on a chuchoté cela, n'est-ce pas! Eh bien, peut-être, pourquoi? pour dire qu'on m'a fait assistant au trône pontifical. J'ai été choisi pour être dans la commission centrale du Concile avant le Concile, il y avait seulement vingt archevêques et évêques dans cette commission, j'étais membre de cette commission, un de ces vingt archevêques et évêques qui ont préparé le Concile avec soixante-dix cardinaux; donc tout cela parce qu'on estimait que, par le travail que j'avais fait, c'était un travail conforme à la foi catholique. Je continue la même chose. Je continue à faire çà, dans mon séminaire à enseigner la foi catholique dans mon séminaire. Je continue à donner les mêmes sacrements, je continue à faire le même St. Sacrifice de la messe.
Mais tout d'un coup on me dit:« Vous êtes excommunié, vous êtes en dehors de l'Église, vous êtes passible de toutes les peines.» Quoi, je ne peux pas comprendre, je ne peux absolument pas comprendre, je dis, ce n'est pas possible, ce n'est pas moi qui me trompe, où alors si je me trompe maintenant, on s'est trompé pendant deux mille ans de l'Église, ce n'est pas possible autrement. On dit: Mais enfin, vous devez vous moderniser, mais qu'elle est cette nouvelle attitude qui est prise? si c'était une attitude qui augmentait notre foi, si c'était une transformation, qui augmentait la présence, je dirais, surnaturelle dans l'Église, l'Esprit-Saint? Si ça augmentait les séminaristes dans les séminaires, et les bons séminaristes si ça augmentait les soeurs dans les couvents et si ça rendait les soeurs plus parfaites, plus surnaturelles, plus dévouées, plus catholiques, si ça augmentait aussi le nombre des catholiques dans les églises, si la foi dans le règne de N.S. était plus grande, ah! je dirais très bien, je suis d'accord, je signe, s'il faut faire quelques transformations, je suis près à les faire pour que le règne de N.S. soit encore plus grand, plus beau, plus parfait, dans le monde. Mais, qu'est-ce que nous constatons? la destruction de l'Église, c'est le pape lui-même qui le dit: l'autodémolition de l'Église, la ruine des séminaires, la ruine de toute la foi catholique, partout, dans les catéchismes, dans les universités catholiques, dans les écoles catholiques, les parents catholiques n'osant plus envoyer leurs enfants dans les écoles catholiques à cause de l'éducation sexuelle qu'on y donne, à cause de toute la pornographie qu'on leur donne, à cause du manque d'instruction religieuse qu'on y trouve. Ils préféraient bientôt les envoyer chez les protestants. Mais, ce n'est pas possible. Et ces prêtres? ces prêtres, qui ne sont plus des prêtres, habillés, on ne sait pas comment, quand on voit quelqu'un qui est le plus mal habillé dans la rue, on peut penser que c'est un prêtre. C'est abominable, c'est affreux, affreux. Je vous assure que c'est comme ça, à Paris en tout cas, et en France. Si vous voyez quelqu'un qui est vraiment habillé d'une manière très négligée comme un débardeur n'est-ce pas, sur un port, encore les débardeurs sont sales quand ils débardent des caisses, mais pas quand ils sont chez eux, eh bien, ces pauvres prêtres se, croient obligés de se mettre dans la tenue la plus misérable possible, pour se faire soi-disant ouvrier, pour se mettre au niveau des gens soi-disant les plus pauvres etc. Ils se dégradent, par conséquent, se profanent en quelque sorte. Tout cela est lamentable, absolument lamentable. Nous ne pouvons pas accepter ces choses-là, c'est vraiment la destruction du sacerdoce. Alors, ces conséquences, qui sont des conséquences du Concile nous ne pouvons pas les accepter, ce n'est pas possible.
Nous sommes obligés de voir s'il y a eut là une influence, comme je vous l'ai dit, conjuration maçonnique qui s'est infiltrée dans le Concile, infiltrée ensuite dans les réformes post-conciliaires, et ce n'est pas un secret, on me l'a dit plusieurs fois à Rome, ce n'est plus un secret, que Mgr. Buggini dont vous avez certainement entendu parler qui a été l'âme de toute la réforme liturgique, qui entré chez le St. Père, ça c'est le secrétaire d'État lui-même, le cardinal Cicognani qui me l'a dit à moi-même, ce prélat peut entrer chez le St. Père quand il veut et comme il veut et lui faire signer ce qu'il veut. Eh bien maintenant, il a été envoyé en Irak où en Iran, je ne sais pas comme nonce, et le bruit court à Rome que c'est parce qu'il a dévoilé des secrets maçonniques dont il fait partie. Des choses maçonniques. Il a fallu l'expédier le plus rapidement possible et le plus loin possible, parce qu'il est lui-même maçon, et qu'il a probablement révélé des secrets graves. Alors, voilà, ce qu'on dit maintenant à Rome. On arrive a découvrir des choses absolument invraisemblables. Alors celui qui est l'âme de toute la réforme liturgique, ce serait un franc-maçon. Écoutez, moi je ne veux pas obéir à des gens comme ça. Ce n'est pas possible. L'Église elle a l'infiltration maçonnique à l'intérieur de l'Église. Nous allons peut-être découvrir encore des choses plus graves, plus graves. Nous ne savons pas, mais c'est très possible, peut-être nous serons morts, moi du moins, je serai mort, je suis vieux, je serai mort avant que les choses se découvrent, mais il est très possible que dans vingt ans où trente ans où quarante ans, ceux qui feront l'histoire de notre époque, diront:" mais comment ne se sont-ils pas aperçus qu'ils étaient l'objet d'une véritable mystification, l'objet d'une chose incroyable. Ils se sont laissés prendre, comme çà, alors que les papes les avaient avertis, alors que les papes avaient bien dit ce qu'il se passerait. Tout le monde s'est laissé prendre d'une manière invraisemblable." Il est bien possible que l'on découvre encore, comme je vous dis, encore des choses très graves. moi, je ne le souhaite pas, parce que c'est toujours notre Mère la sainte Église qui souffre de tout cela. Par conséquent, on ne souhaite pas je dirais que notre Mère soit enfin, encore blessée par toutes ces choses-là. Evidemment l'Église est Divine et elle demeurera toujours et nous n'avons pas à craindre, mais enfin, nous voudrions que les hommes d'Église soient parfaits aussi. Et nous avons honte lorsque nous savons que quelqu'un à une grave responsabilité, qui a trahi l Église en quelque sorte par son poste. Alors maintenant, on a l'impression qu'on est trahi un peu de tous cotés. On ne sait plus où se tourner, sans avoir l'impression d'être trahi.
continue ...