Au comte Enrico Pietro Galeazzi, qui va devenir un de ses plus intimes collaborateurs et lui rend visite pour régler le détail de son séjour en Amérique, il fait une confidence qui jette la lumière sur l'homme providentiel qui assistait Pie XII…¹
—«Supposez, cher ami, que le communisme ne soit que le plus visible des organes de subversion contre l'Eglise et contre la tradition de la révélation divine, alors nous allons assister à l'invasion de tout ce que est spirituel, la philosophie, la science, le droit, l'enseignement, les arts, la presse, la littérature, la théâtre, et la religion. Je suis obsédé par les confidences de la Vierge à la petite Lucie de Fatima. Cette obstination de la Bonne Dame devant le danger qui menace l'Eglise, c'est un avertissement divin contre le ѕυιcιdє que représenterait l'altération de la foi, dans sa liturgie, sa théologie, et son âme.» Pie XII s'arrêta un moment. «J'entends autour de moi des novateurs qui veulent démanteler la Chapelle Sacrée, détruire la flamme universelle de l'Eglise, rejeter ses ornements, lui donner le remords de son passé historique. Eh bien, mon cher ami, j'ai la conviction que l'Eglise de Pierre doit assumer son passé ou alors elle creusera sa tombe. Je livrerai cette bataille avec
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1. Frère consanguin du Pr. Riccondo Galéazzi oculiste médecin du pape après 1930; architecte des sacrés palais; conseiller général de l'etat; camerier secret de cape et d'épée; conseiller intime.

la plus grande énergie à l'intérieur de l'Eglise comme à l'extérieur, même si les forces du mal doivent, un jour, se servir de ma personne, de mes actes, de mes écrits, comme elles essaient, aujourd'hui, de déformer l'histoire de l'Eglise. Toutes les hérésies, humaines qui altèrent la parole de Dieu pour qu'apparaisse une plus grande lumière.» A cette minute, ajoute le comte Galéazzi, le regard du pape, voilé par les verres des lunettes, est devenu surnaturel et il émane de ce corps long et fragile une force mystique irrésistible.

To Enrinco Pietro Galeazzi, who will become one of his closest collaborators and who visits him to give the details of his sojourn in America, he [Mgr. Pacelli] confides a secret that sheds light on the providential man who would assist Pius XII…¹
—«Suppose, dear friend, that Communism is but the most visible of the instruments of subversion against the Church and against the tradition of divine revelation, then we will witness the invasion of all that is spiritual: philosophy, science, law, teaching, art, press, literature, theater, and religion. I am obsessed by the secrets of the Virgin to little Lucia of Fatima. The obstinacy of the Good Lady in view of the danger that threatens the Church is a divine warning against the ѕυιcιdє that the alteration of the faith—in its liturgy, theology, and soul—represents.» Pius XII paused a moment. «I hear all around me innovators who want to dismantle the Sacred Chapel, destroy the universal flame of the Church, reject its ornaments, make it regret its historical past. Well, my dear friend, I am convinced that the Church of Peter must assume its past, or else it will dig its own grave. I will fight this battle with
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1.  Blood-brother of Fr. Riccondo Galéazzi, oculist of the pope after 1930; architect of the sacred palaces; general councilor of the state; general counsel of the state; secret camerier of the cape and sword; privy councilor.

the greatest energy, both inside and outside of the Church, even if the forces of evil make use of my person, actions, writings, as they attempt today to distort the history of the Church. All the heresies are human and alter the word of God to what appears to be a greater light.» At this moment, Galeazzi adds, the countenance of the Pope became supernatural and emanated from his body a long an fragile mystical force.

A day will come when the civilized world will deny its God, when the Church will doubt as Peter doubted. She will be tempted to believe that man has become God. In our churches, Christians will search in vain for the red lamp where God awaits them. Like Mary Magdalene, weeping before the empty tomb, they will ask, “Where have they taken Him?”